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– Robert Faurisson – 1986 1/7
Je m’appelle Robert Faurisson. J’ai 52 ans. Je suis professeur à l’université Lyon 2. Dans cette université, j’ai longtemps enseigné la critique de textes et documents. La critique de textes et documents consistent, dans un texte, dans un document quelconque, à discerner ou à essayer de discerner le sens et le contresens, le vrai et le faux. Cela peut consister à analyser une photographie, à voir ce qu’elle est en réalité, et à ce qu’on cherche à lui faire dire. J’ai commencé à m’intéresser au problème des chambres à gaz vers 1960. J’ai appris soudain vers 1960 deux surprenantes nouvelles. (01:00) La 1ère est la suivante : les historiens ont admis qu’il n’avait pas existé en fait de chambre à gaz homicide dans tous les camps situées dans l’ancien Reich. Dieu sait pourtant si nous possédions des témoignages sur les gazages de Dachau, de Ravensbruck, de Oranienburg. Eh bien soudain, nous apprenions qu’à Dachau, qu’à Ravensbruck, qu’au Oranienburg, il n’y avait pas eu de gazage. On ajoutait cependant, qu’il y en avait eu en Pologne. La 2e nouvelle importante, a été la suivante : vers 1960, j’ai appris qu’un ancien déporté du nom de Paul Rassinier avait osé déclaré « Il n’a pas existé non plus de chambre à gaz dans les camps de Pologne. Il n’en a existé dans aucun camp NAZI ». (02:00) J’ai été vivement surpris par cette affirmation. J’ai voulu en savoir plus. J’ai donc lu les ouvrages de Paul Rassinier. Son travail m’a paru sérieux et c’est à partir de 1974 que, pour ma part, je me suis acharné à étudier les textes, les documents, les photographies présentés par ceux qui disaient au contraire « les chambres à gaz ont existé ». Je me suis rendu sur place, en Pologne. Je suis allé là où on me disait « Voici! une ancienne chambre à gaz » ou « Voici! les ruines d’une ancienne chambre à gaz ». Je suis allé à Auschwitz, je suis allé à Maidanek. En France, je me suis rendu près de Strasbourg ou Struthof. En Autriche, je suis allé à Mauthausen. J’ai étudié des milliers de documents, en particulier en France, au Centre de Documentation Juive Contemporaine. (03:00) Et peu à peu, je suis arrivé à la conclusion suivante : C’est Paul Rassinier qui a raison. Il n’a jamais existé de chambres à gaz homicides chez les Allemands. Pas même à Auschwitz, vraiment dans aucun camp. C’est une conclusion grave. Elle m’a valu depuis 1978 de nombreux ennuis. On a dit que j’étais NAZI, je ne suis pas NAZI. On a dit que j’étais fou, je ne pense pas l’être. On a dit aussi que je niais l’existence des fours crématoires et des camps de concentration. Alors là je tiens à rectifier ces erreurs. Je le ferai de la façon suivante : je dirai ce qui d’une part pour moi, a vraiment existé et ce qui d’autre part, n’a pas existé. Ce qui a vraiment existé, ce sont les persécutions contre les Juifs, et contre d’autres. Cela c’est la vérité. (04:00) Ce qui est vrai c’est qu’une partie des Juifs européens ont été déportés vers des camps. C’est vrai en particulier pour les Juifs qui étaient établis en France. Le quart d’entre eux ont été déportés. Les trois-quarts des Juifs installés en France n’ont pas été déportés. Il est également vrai qu’il y a existé des camps de travail forcé et des camps de concentration. Il est vrai que certains de ces camps ne différaient guère des bagnes. Je dois dire que pour tous ceux qui ont eu à subir ces souffrances, j’ai du respect et de la compassion, et je vous demande de me croire. J’en viens à la question des fours crématoires. Ils ont existé, c’est vrai. On y brûlait des cadavres. On peut même affirmer, que là où il y avait des risques d’épidémies, il valait mieux de brûler les cadavres, que de les enterrer. (05:00) Et Dieu sait si dans les camps allemands, des épidémies de typhus ont provoqué des morts innombrables pendant la guerre. J’en arrive maintenant, à ce qui pour moi, et pour beaucoup d’autres auteurs car je suis loin d’être le seul maintenant, n’a pas existé. Eh bien ce qui n’a pas existé, ce sont les chambres à gaz homicides. Il n’a pas existé de ces pièces où on aurait fait entrer des enfants, des femmes, des vieillards, des hommes pour les asphyxier par des gaz, et notamment par le gaz appelé Zyklon B. Il s’agit là d’une rumeur, d’une légende. Le Zyklon B lui a bien existé. Il existe depuis 1917 et on l’utilise encore un peu partout dans le monde aujourd’hui, comme un puissant désinfectant. Mais pour des raisons techniques, que je vous expliquerai, les Allemands n’ont pas utilisé le Zyklon B pour tuer quiconque. (06:00) Autre question grave, le génocide a-t-il existé? Je réponds : non. Ce point est délicat. Je voudrais bien me faire comprendre sur ce point là. Un génocide serait l’extermination délibérée d’un groupe humain en raison de sa race. Cela consisterait par exemple à dire : Vous êtes juif? Très bien, c’est pour moi une raison suffisante de vous tuer. Eh bien, on dit qu’Hitler a dit cela, et on dit que les Allemands l’ont fait. Ce n’est pas conforme à la vérité. D’abord, on n’a jamais trouvé un texte où Hitler ait dit cela. Et on ne peut pas citer une seule preuve de l’intention de génocide. Je reconnais que dans la dernière guerre, comme dans toute guerre, il y a eu des horreurs, des crimes, des massacres. (07:00) Mais massacre ne signifie pas génocide. Du côté des vainqueurs, comme du côté des vaincus. Mais je ne vois rien, dans les faits qui prouvent l’extermination délibérée d’un groupe humain, quel qu’il soit. Songez un peu que si Hitler avait voulu tuer tous les Juifs qu’il avait sous la main, il n’y aurait plus aujourd’hui de Juifs européens. Il n’y aurait pas d’ancien d’Auschwitz et de tant d’autres camps. Il n’y aurait pas notamment, des enfants qui par exemple sont nés à Auschwitz. Je vais vous montrer des documents. Comme je veux aller directement au cœur de mon sujet, ces documents se limiteront essentiellement à Auschwitz. Ce que vous aller faire, c’est en quelque sorte une visite d’Auschwitz. Mais je vous demande d’avoir présente à l’esprit une question. (08:00) Cette question est la suivante : Y a-t-il eu oui ou non, d’après ce que l’on me montre, des chambres à gaz à Auschwitz? Je vous préviens que les documents que je vais vous présenter sont surtout d’origine polonaise ou soviétique. Il y aura aussi des photos de ce qu’on voit aujourd’hui sur place. Mais, c’est par des photos d’origines américaines que je commencerai. Elles concernent une véritable chambre à gaz homicide. C’est-à-dire une installation utilisée pour exécuter les condamnés à mort. Vous verrez la chambre à gaz de Baltimore. Et je vais vous dire pourquoi je crois utile de procéder ainsi. C’est que je peux, veux vous faire voir la réalité des choses. J’ai remarqué en effet qu’on emploie beaucoup l’expression de chambre à gaz sans faire l’effort de réfléchir à ces mots : chambre à gaz. (09:00) On croit volontiers qu’une chambre à gaz pourrait être par exemple une simple pièce, comme une chambre à coucher, où l’on ferait pénétrer du gaz. C’est une grave erreur. Une chambre à gaz est forcément quelque chose d’extrêmement compliquée. Le gaz est en effet une arme très difficile à manier. Autant il peut être facile de se tuer soi-même avec du gaz, autant il est difficile de tuer quelqu’un d’autre avec du gaz sans courir soi-même de terribles risques. Au lendemain de la guerre de 14, les Américains se sont dits « Essayons de trouver une méthode humaine pour exécuter nos condamnés ». Et ils se sont dits « Nous allons utiliser l’acide cyanhydrique qui est un gaz mortel. Cela sera facile! ». Mais c’est quand ils ont voulu passer à la réalisation qu’ils se sont rendus compte à quel point c’était difficile. Et si je vous montre la chambre à gaz de Baltimore, où on utilise l’acide cyanhydrique pour tuer les condamnés, c’est que précisément, figurez-vous, le Zyklon B se trouve être de l’acide cyanhydrique. Vous allez voir cette chambre à gaz de Baltimore. Je ne vais pas vous en donner des explications en détail, je veux simplement vous montrer à quel point c’est compliqué et à quel point ce que l’on vous montre en Pologne, en Autriche ou ailleurs est absolument dérisoire en comparaison. Et je vous préviens que les chambres à gaz américaines dont je vous parle datent d’avant la guerre. Il ne s’agit pas d’une sophistication américaine. Je vais me contenter de vous montrer 8 photographies de la chambre à gaz de Baltimore. Partie 2 (00:18) Première photographie, voici la salle où se tiennent les témoins de l’exécution. La chambre à gaz, vous le remarquez, est hexagonale. Ici, trois pans sont visibles. La porte qui est à droite donne sur un couloir qui à gauche fait le tour des 3 pans non visibles sur cette photo et à droite donne sur 2 cabines : celle du médecin et celle des 2 opérateurs. Sachez que à ces opérateurs, il faut 2 journées de travail pour préparer la mise en marche de la chambre à gaz. (01:00) Quant à l’opération de mise à mort, elle se déroule en 47 étapes. Je passe à la 2e photographie. Voici l’une des vitres de la salle des témoins. À travers cette vitre on aperçoit un puissant pilier de soutènement en acier. La chambre à gaz, comme le pilier, sont en acier et les vitres sont particulièrement épaisses. Pourquoi cela? Je vous le dirai plus loin. Voici la 3e photographie : le siège du condamné avec ses attaches. C’est sous le siège que se trouve le creuset où l’on dépose les boulettes de cyanure. De l’extérieur de la chambre, on manœuvre un levier qui fait tomber ces boulettes dans un bain d’acide sulfurique. À droite, au sol, le conduit grillagé de communication avec la machinerie et la cabine des opérateurs est visible. 4e photographie : (02:00) la porte d’entrée de la chambre à gaz. Remarquez comme elle est particulièrement lourde. Elle se ferme avec un volant pour obtenir une bonne herméticité. 5e photographie : la même porte d’acier vu du côté des gonds. Et voici pourquoi les Américains emploient de l’acier et font leurs chambres à gaz aussi robustes. C’est pour éviter le risque d’implosion. En effet, le risque d’implosion vient de ce qu’il faut avant le jour de l’exécution : faire le vide de la pièce pour s’assurer de l’herméticité des joints. Au moment de l’exécution, il faut faire un vide partiel. D’abord pour mettre la pièce en sous-pression et éviter que le gaz ne tende à sortir de la pièce. Enfin, pour augmenter la proportion de gaz dans l’habitacle. À gauche, on aperçoit la porte de la cabine du médecin. (03:00) 6e photographie : au sommet de la chambre à gaz, vous voyez l’extracteur. Le ventilateur si vous voulez, qui va extraire l’acide cyanhydrique pour le conduire vers un barboteur ou un épurateur. 7e photographie. Au fond du couloir, le barboteur ou épurateur, c’est la que ce fait la neutralisation du gaz cyanhydrique par de l’ammoniaque et de la soude. Et le résidu sera rejeté par une cheminée située au plus haut point du pénitencier. On aperçoit à droite, la fenêtre de la cabine des 2 opérateurs. 8e et dernière photo : la cabine des 2 opérateurs. Voici quelques commentaires de plus. Je vous ai dit qu’il fallait 47 opérations différentes. Certaines sont simples, mais d’autres sont délicates. Et je prendrai un exemple. (04:00) La 47e opération est la suivante. Elle consiste, dit le règlement, simplement à enlever le corps. Or sachez que pour enlever le corps, il faut que le médecin et les 2 assistants aient attendu près d’une heure pour pénétrer dans la chambre et cela avec un masque à gaz. Ils sont munis d’un tablier de caoutchouc et de gants de caoutchouc. Le médecin secoue la chevelure du mort pour en chasser autant que possible les molécules d’acide cyanhydrique, que les fumées d’ammoniaque et le système de ventilateurs orientables n’ont peut-être pas neutralisés. Les 2 assistants eux, doivent laver le corps avec un jet. Ils doivent notamment laver la bouche, toutes les ouvertures du corps et ils ne doivent surtout pas oublier les plis des bras et des genoux. Un gazé est un corps très délicat à manier. (05:00) Le total de l’opération dure plus d’une heure, alors que le condamné meurt en quelques minutes. Gazer, vous le voyez, n’est pas une sinécure. Or, tout ce qu’on vous montrera à Auschwitz et ailleurs, n’est pas sérieux en comparaison de cela. Il s’agit de simples pièces où aucun gazage n’était possible. Rendons nous maintenant en Pologne, à Auschwitz. Et voyons ce qu’on nous y présente en fait de chambre à gaz. (la vidéo coupe)... Soviétique. Il s’agit non pas, de tout ceux qui étaient internés à Auschwitz, mais de ceux que les Allemands avaient laissé sur place, les considérant comme trop faibles. Je vous demande, d’essayer de discerner chaque personnage, son habillement, son état de santé apparent. Voici une autre vue de ces libérés du 27 janvier. (06:00) Les autres avaient été amenés par les Allemands qui ne voulaient pas laisser tomber aux mains des Russes, des gens capables de travailler, ou capables de s’enrôler dans une armée qui se serait battue contre les Allemands. Voici d’autres vues des faibles qui ont été laissé sur place. C’est l’hiver polonais. Voici une dernière vue proche de la précédente. Que faisait-on à Auschwitz? Eh bien, les Allemands cherchaient surtout à exploiter la main d’œuvre. Ici l’atelier de couture pour les femmes. Et là, vous avez une vue des usines, mais une vue tout à fait partielle. Auschwitz était d’abord et avant tout un énorme complexe industriel. (07:00) D’ailleurs cette partie là, on l’appelle Auschwitz 3. J’insisterai sur le point suivant. On vous parle d’Auschwitz en insistant surtout sur son caractère ultra secret. C’est là qu’en très grand secret on exécutait les gens. Réfléchissez. À proximité de l’endroit où on aurait exécuté les gens, voici ces usines où se côtoyaient des internés, aussi bien que des civils polonais ou des travailleurs libres. Il aurait été absurde de mettre des usines de ce genre si proche de camps d’extermination ultra secrets. Ici vous avez un atelier d’apprentissage. Les enfants qui avaient plus de 12 ans étaient formés par les Allemands pour devenir soit soudeur, soit maçon, soit autre chose. Nous en arrivons maintenant à notre sujet principal, c’est-à-dire la chambre à gaz. (08:00) Vous apercevez ici, ce que les Polonais appellent le crématorium 1 appartenant à Auschwitz 1. C’est une vue de l’extérieur. À gauche, vous êtes sensés avoir, une fois que vous pénétrez dans le lieu, la salle des crématoires, et à droite, la chambre à gaz. Quant à la cheminée elle, c’est un détail mais elle est construite non pas à partir du toit mais en dehors. Je vais vous montrez maintenant, la porte d’entrée de la prétendu chambre à gaz. Il me semble que nous sommes bien loin des chambres à gaz américaines, qu’il n’y a aucune précaution particulière. Et que cela ressemble diantrement à une porte tout simplement d’abri anti-aérien. Voici cette même porte, cette fois-ci, ouverte. Nous pénétrons dans la salle des fours crématoires. C’est ce qu’aujourd’hui, par millions, les touristes visitent. (09:00) Vous en voyez un double à votre gauche, un double à votre droite. J’ai eu la curiosité de poser la question suivante à un responsable du musée. Je lui ai dit : « Est-ce que ces fours sont authentiques ou s’agit-il de fours reconstitués ». Il m’a répondu : « Oh! Il s’agit de fours authentiques ». À ce moment-là j’ai passé mon doigt sur la porte d’un des fours crématoires et je lui ai montré qu’il n’y avait aucune trace de suie. Alors, piteusement, il a admis devant moi, qu’il s’agissait de fours reconstitués. Et c’est à partir de là, que j’ai eu l’idée de rechercher les plans, non seulement de ces fours, mais de la prétendue chambre à gaz attenante. En effet, j’ai dit à ce… Partie 3 (00 :11) responsable : « S’il s’agit d’une reconstitution, il y a dû y avoir des ouvriers, des ingénieurs, des architectes indiquant comment il fallait procéder. Je voudrais retrouver ces photographies ». Et c’est ainsi, que je suis arrivé à retrouver les documents suivants. Voici l’explication qui est aujourd’hui donnée aux touristes. On leur dit : « Voici la salle des fours crématoires. Le double four à gauche, le double four à droite. Et dans cette grande salle sur la droite, la chambre à gaz. Les victimes entraient par la porte Est. (01:00) Il s’y trouvait une anti-chambre. Ils passaient par cette anti-chambre, et c’est là que les gens étaient transformés en cadavres. Puis les cadavres étaient apportés dans la salle de crémation ». C’est du moins le récit. Lorsque je suis allé rechercher les plans, voici ce que j’ai découvert. Je peux dire que j’ai découvert un véritable pot aux roses. J’ai découvert qu’en fait, cet endroit n’avait jamais existé tel qu’on le présente aux touristes, mais qu’il avait connu 2 états successifs. Voici le 1er état, vous vous apercevez que la salle est en cul-de-sac. Et ce que l’on peut lire sur le plan, c’est que ici se trouvait la réserve de coque, ici se trouvait les urnes. (02:00) Là, ce que les Allemands appellent : leichenhalle, c’est-à-dire la chambre froide, ou la morgue où l’on installait les corps. Puis venait une pièce qui s’appelait waschraum, une salle de lavage. Et enfin sur la gauche, ce que les Allemands appellent aufbarunsraum c’est-à-dire le dépositoire. L’endroit où l’on pouvait venir voir le corps dans son coffre éventuellement. Ceci, c’est le premier état. Cet endroit s’est trouvé de cette façon jusqu’en juillet 1943. Puis en juillet 1943 que c’est-il passé? Les Allemands ont transformé cet endroit. Et de ce crématorium, ils ont fait un abri anti-aérien avec une salle d’opération. (03:00) En effet, l’hôpital SS se trouvait à 20 mètres de là. Et c’est alors qu’ils ont créé cette pièce avec anti-chambre. Et ils ont créé, ainsi que vous le remarquez, une succession de pièces dont la disposition est très caractéristique d’ailleurs de l’abri anti-aérien. Et ici se trouvait une salle d’opération. Pour le reste, c’est-à-dire les fours crématoires, ce reste était neutralisé. Alors je me répète, ce que vous voyez aujourd’hui est une tromperie. Les Polonais ont laissé l’anti-chambre pour laisser croire que les victimes pénétraient par là puis étaient brûlés dans cette pièce. En réalité, il y avait un cul-de-sac comme c’est souvent le cas d’ailleurs dans les chambres froides. Je passe à la photo suivante. (04:00) Voici justement l’entrée de la porte Est. Et le petit regard donne tout simplement sur l’intérieur de l’anti-chambre. Sur votre extrême droite vous apercevrez une porte de bois. Elle est tout ce qu’il y a de plus simple. C’est comme une porte d’appartement. Vous avez maintenant une vue de ce que les touristes aperçoivent à partir de la porte Est. Vous remarquerez un détail qui est tout de même très curieux pour une chambre à gaz. C’est que dans le fond se trouve une porte vitrée. Or si on gazait des gens là-dedans il serait très facile de briser la vitre, et le gaz s’en irait ailleurs. Vous remarquerez également que les murs sur le bas sont peints. Comment se fait-il qu’on ait peint le bas d’une chambre à gaz? (05:00) Quant à la porte de droite, elle donne directement sur la salle des fours. Vous remarquerez peut-être, ici, qu’il semble que des pans de murs aient été abattus. Vous le verrez mieux sur d’autres photos. Voici la même photo, mais en vue rapprochée. Toujours à droite, la salle des fours crématoires. Nous sommes maintenant dans l’autre sens. Nous regardons vers la porte Est. Voyez cette simple porte. Et notez svp, premièrement à gauche : l’accès direct à la salle des fours crématoires, et puis, le long des parois, le long des murs, vous voyez que des parois manifestement, ont été abattues. Il s’agit des parois de l’abri anti-aérien. (06:00) Nous sommes ici sur le toit. Nous avons un simple trou, très grossièrement fait. C’est par là que les SS auraient déversé le Zyklon. C’est un travail qui est vraiment tout ce qu’il y a de plus succinct. Ici je suis en train de soulever la trappe, par laquelle les SS auraient déversé le Zyklon. Je répète que le Zyklon c’est de l’acide cyanhydrique. C’est un gaz qui est très dangereux. Il se serait répandu vers l’hôpital SS qui se trouvait à 20 mètres et d’autres parts, je ne comprends pas comment on aurait pu l’utiliser, lui qui est inflammable et explosible à proximité des fours crématoires. Voici ce même endroit par lequel les SS étaient sensés jeter les granulés de Zyklon. (07:00) C’est un travail extrêmement simple. Ici des cheminées qui peuvent vous faire impression, mais il s’agit des cheminées de la buanderie. Enfin, pour en terminer avec Auschwitz 1, le camp principal, je vous présente une vue de l’orchestre. Un orchestre joué, et joué parfois en blanc. Et il existait à Auschwitz 1, et comprenez-moi bien je ne veux pas parler là, je ne veux pas dire par là qu’il s’agissait d’un lieu de plaisir, mais il y existait, également, une piscine qu’on ne montre pas aujourd’hui aux touristes. J’en ai terminé, pour l’instant, avec Auschwitz 1. C’est-à-dire avec ce que les visiteurs d’aujourd’hui visitent principalement en fait de chambre à gaz. Nous allons passer maintenant à Auschwitz 2 appeler également Birkenau. (08:01) B-I-R-K-E-N-A-U. C’est l’endroit par excellence où nous nous attendons à trouver de formidables crématoires appeler : Krema 2, Krema 3, Krema 4 et Krema 5 dont on ne voit aujourd’hui que des ruines. Nous nous attendons, selon la légende, à de formidables usines de morts ou au moins à des ruines formidables, des ruines gigantesque, nous verrons ce que nous trouvons en fait. Mais avant d’en venir immédiatement à ces Krema 2, 3, 4 et 5, je vais vous montrer pour la première fois une vraie chambre à gaz, mais autoclave. C’est-à-dire servant à nettoyer les vêtements. (09:00) Les Allemands en faisaient grand usage et il y en avait justement à Auschwitz 2 ou Birkenau. Voici donc un autoclave pour vêtements. On y gazait les vêtements. Vous remarquerez à quel point cette chambre à gaz, appeler en allemand d’ailleurs Gaskammer, ou Gasraum, semble infiniment plus compliquée dès lors qu’il s’agit de tuer des poux dans des vêtements que lorsqu’il s’agissait comme pour Auschwitz 1 de tuer des hommes. La même autoclave, LE même autoclave aperçut de l’autre côté. Ici, nous apercevons enfin les fameux Krema 2, 3, 4 et 5. (10:00) En haut et à gauche K 2, en haut et à gauche K 3, en haut et à droite K 4, en haut et à droite K 5. Mais nous avons une première surprise, c’est que dans cet endroit qui aurait dû être ultra secret, se trouve tout à fait en haut du plan, le sauna. C’est-à-dire, l’endroit où les gens étaient douchés. Devant… Partie 4 (00:10) … le K 3 se trouve un espace vide. C’était un terrain de football, un terrain de sport. Sur la droite de cet espace vide se trouvaient les installations hospitalières d’Auschwitz 2 ou Birkenau qui étaient, tout le monde s’accorde à le dire, d’un modernisme extrême. Et enfin, sur la droite, en haut, avant K 4 et K 5, vous apercevez tout un ensemble de baraquements. C’était ce que l’on appelait le Canada, c’est-à-dire l’endroit où l’on déposait toute sorte d’objets appartenant aux déportés. Par conséquent, de quels que côtés que l’on considère (01:00) l’emplacement de K 2, K 3, K 4 et K 5, on s’aperçoit que l’endroit n’avait vraiment rien de particulièrement secret, au contraire. Nous savons même que parfois, lorsque l’on jouait au football, lorsque les déportés jouaient au football, le ballon pouvait aller dans le cour, dans LA cour du Krema 3. Ici, cette photo polonaise, ce croquis, est plus honnête que le précédent. Il indique en effet, si vous le remarquez, les lettres S-P. C’est-à-dire que l’on vous note bien ici, honnêtement, dans une édition qui est plutôt récente qu’il y avait Sport Platz, une place de sport. Voici ces fameux Krema 2 et Krema 3, je vous demande d’apporter (02:00) beaucoup d’attention à leur lecture. Prenons le crématorium 2. Vous avez en noir la partie qui sortait du sol. Ce qui est tout de suite à droite était l’emplacement de la cheminée. Puis, dans le prolongement, en grisaille, vous aviez un espace semi enterré sur lequel je reviendrai. À gauche, également un espace semi enterré. Passons maintenant au crématorium 3. Vous voyez qu’il est construit en miroir avec également la salle qui était des crématoires, l’emplacement de la cheminée. Puis, en grisé, cet espace au nord et cet espace sur la droite. Ici nous avons une double photo (03:00) qui montre des scènes d’arrivées. Les gens arrivaient, parfois, c’était rare, en wagon de 3e classe, mais le plus souvent, en wagon de marchandise. Voici une autre arrivée de déportés qui est assez connue. C’est là que se passait ce que l’on appel la sélection. Le tout est de savoir ce qu’était cette sélection. À droite, vous aviez les hommes. À gauche, les femmes et les enfants. Et, on nous dit que femmes et enfants allaient vers la mort, tandis que les hommes allaient vers le travail. Mais ce qu’il faut dire, et ce qu’il faut répéter avec insistance, c’est que les Allemands ne tenaient pas du tout à ce qu’arrive des enfants. Ce sont les gouvernements des pays respectifs d’où avait lieu les déportations qui insistaient, Laval par exemple à insister pour que les familles ne soient pas séparées. (04:00) Les Allemands eux, tenaient aux gens capables de travailler. Ils tenaient aux gens capables, euh, de travailler, de 16 à 55 ans par exemple. Voici une autre scène d’arrivée. Serge Klarsfeld a produit de très nombreuses photos et toutes ressemblent à celle-ci. Aucune ne montre de scène de brutalité, je ne veux pas dire par là qu’il n’y en avait pas. Mais des très nombreuses scènes qu’on nous montre ne prouvent aucune brutalité particulière. Voici une arrivée encore et tout à fait au fond, vous devez apercevoir sur la gauche une cheminée, et puis sur la droite une autre cheminée. Eh bien, à gauche, c’est la cheminée du Krema 2 et à droite, c’est la cheminée du Krema 3. Je m’attendais selon la légende à quelque chose d’absolument gigantesque. Or cela me paraît bien modeste, bien menu. (05:00) Voici la photo, dite de la femme à l’écharpe. Eh bien cette femme se trouve en train de regarder le Krema 2 et elle a derrière elle le Krema 3. Sur la gauche la cheminée est coupée par la photo, mais voici ce Krema qu’on s’attendait à voir absolument gigantesque et situé dans un endroit ultra secret. Ici, nous avons une photo du Krema 2 ou du Krema 3 dans son intégralité. La cheminée ne fait pas plus de 7 mètres. Et si on pouvait discerner cette photo de très près, on y verrait une douzaine d’hommes au travail. Il s’agit ici d’une reconstitution faite par un Russe. Le bâtiment reste petit malgré l’effet de perspective qu’on a essayé de lui donner. Vous remarquez qu’on a dessiné de la fumée, (06:00) comme si ces bâtiments expiraient de la fumée jour et nuit. Sur ce point, nous verrons ce qu’il faut penser, je vous en parlerai plus tard. Ceci est une maquette du musée d’Auschwitz pour le Krema 2. Un camion est en train de décharger des cadavres. Ici, un des dessins qui prétend représenter ce que il se passait selon la légende. La partie gauche semi enterrée servait paraît-il de vestiaire. Les gens pénétraient là, se dévêtaient de leurs vêtements. Puis sur la droite, se trouvait semi enterrée elle aussi, la chambre à gaz. C’est une maquette qui est simplifiée. Nous allons en voir une maintenant, qui est plus compliquée et à laquelle je vous demande d’accorder toute votre attention. (07:00) Cette maquette, je vous la présente en 2 photographies distinctes. D’un côté, une photographie qui représente les gens en train de pénétrer dans le vestiaire et de se dévêtir. Et de l’autre côté, une photo qui vous représente un amoncellement de cadavres de gens gazés. Cette maquette devrait être universellement connue. Enfin voilà comment les choses se passaient. Or, elle n’est pas connue cette maquette. Elle est quasi inconnue. Pourquoi? Parce qu’elle est absurde. Elle permet de toucher du doigt l’absurdité de la reconstitution polonaise. En effet, comment pouvait-on faire pénétrer ainsi 2 000 cadavres dans la seconde photographie, celle où vous voyez les cadavres amoncelés? Comment pouvaient-on les extirper? (08:00) Puisque chaque four ne peut brûler qu’un cadavre en 1 heure et demi. Il y avait 15 fours. Cela fait 15 cadavres en 1 heure et demi. Il aurait fallu pour consommer l’ensemble des cadavres amoncelés, plus de 8 jours. Et tout cela au milieu des vapeurs d’acide cyanhydrique que tous les systèmes de ventilation du monde, n’auraient pu extirper. Figurez-vous que le commandant du camp d’Auschwitz qui s’appelait Höss dont le nom n’est pas à confondre avec Hess, est passé aux aveux et a dit aux Polonais que les membres du commando pénétraient ainsi dans cette salle pleine de cadavres, en fumant ou en mangeant, sans masque à gaz pour en retirer des cadavres. C’est absolument impossible. (08:58) Je répète que le Zyklon B est inflammable et explosible. Voilà donc ce que l’on nous demande de croire. Voilà ce qui est radicalement impossible. Si cette pièce a existé, elle n’a certainement pas pu être une chambre à gaz. Reportons-nous aux plans car ils ne mentent pas. Vous voyez qu’il y a 5 fours, plus un four à brûler des ordures. Donc on amenait des ordures, donc il n’y avait pas de secret. Je vous présente cette fois-ci un grand plan, qui est une pièce capitale. C’est le plan d’ensemble du Krema 2. Il nous dévoile la réalité des choses. Et la réalité, c’est que les 2 pièces sont enterrées, qui sont enterrées, (10:00) n’étaient nullement un vestiaire et une chambre à gaz, mais tout simplement, ainsi que cela figure, mais c’est peu lisible pour vous probablement, c’était ce que les Allemands appelaient des Leiche Keller 1, Leiche Keller 2, Leiche Keller 3. C’était en réalité… Partie 5 (00:04) … des chambres froides enterrées. Pourquoi enterrées? Précisément pour les protéger de la chaleur. Celle de gauche mesure 50 mètres de long sur 8 de large. Celle d’en bas, 30 m de long sur 7 m de large. Elles sont, vous le remarquez, en cul-de-sac. Regardons de près le Leiche Keller 1. Il a une porte qui est à double battants, ce qui est une absurdité pour une chambre à gaz. En haut et à droite figure ici un tout petit monte-charge de 2 mètres 10 sur 1 mètre 35. Ce qui serait de dimension dérisoire pour transporter des milliers de corps d’ici vers la salle des fours. (01:00) Et je voudrais vous raconter une anecdote à propos de ce plan. Un jour, j’ai voulu soumettre ce plan à un spécialiste français constructeur de fours crématoires. Et j’ai observé ce spécialiste pendant qu’il regardait le plan. J’ai remarqué qu’il s’intéressait à la disposition des fours, et qu’il semblait négliger tout le reste. Je lui ai demandé alors : « Et le reste? » et il m’a fait une curieuse réponse. Il m’a dit, comme si cela allait de soi : « Le reste doit être du 7-8 mètres ». Je lui ai dit : « Vous avez raison, la pièce de gauche a 8 mètres de large, et celle d’en bas a 7 mètres de large ». Mais j’ai ajouté : (02:00) « Mais pourquoi me dites-vous du 7-8 mètres? Qu’est-ce que cela signifie dans votre esprit ». Il m’a répondu : « C’est la largeur habituel des chambres froides ». C’est alors, et alors seulement, que j’ai fait remarqué à cet homme qu’il y avait en effet le mot de Leiche Keller et qu’il s’agissait bien d’une chambre froide. Il m’a alors fournit l’explication suivante sur cette largeur de 7-8 mètres. Il m’a dit : « Elle est habituel parce qu’on prévoit d’un côté 2 mètres pour un cadavre, de l’autre côté 2 mètres pour un autre cadavre, et puis, entre les 2, un espace de 3-4 mètres pour le mouvement des chariots autour des piliers de soutènement ». Je lui ai alors dit : « Eh bien figurez-vous, qu’on dit habituellement que cet endroit était une chambre à gaz ». (03:02) Alors, d’un air un peu étonné, le spécialiste m’a répondu : « C’est surprenant! Connaissant les Allemands comme je les connais, car je travaille avec eux, je suppose que s’ils avaient voulu faire une chambre à gaz, ils n’auraient pas fait une chambre froide ». Je voudrais ici, ajouter, qu’il ne faut pas s’imaginer que ces endroits étaient constamment, et dans tous les coins, plein de cadavres. Le plan que nous avons là, n’est qu’un plan de masse. Il ne nous fournit malheureusement pas de détails sur la disposition précise des lieux. Voyez Leiche Keller 3 par exemple. n’imaginez pas que c’était un endroit plein de cadavres. Par un plan que je ne vous montre pas ici, je peux vous dire qu’il y avait en fait : un bureau, un petit couloir, (04:00) une petite pièce où l’on extrayait les dents en or, c’est vrai, et un endroit appelé Tresor Raum (chambre au trésor) où l’on mettait de côté les valeurs trouvées sur les cadavres. Ceci est une représentation en coupe, non seulement des fours, mais des Leiche Keller 1 et 2. On s’aperçoit que, sur la gauche, le four avait une cheminée qui ne dépassait pas 7 mètres. Quant aux Leiche Keller 1 et 2, on voit qu’ils dépassaient le sol de peu. Leurs hauteurs étaient de 2 mètres 40, ils s’agissaient de pièces bien simples et bien nues. On le voit encore mieux sur cette coupe. Cette photo est tout à fait exceptionnelle. Elle a été prise par quelqu’un (05:00) qui a réussi la performance de s’introduire sous les ruines du Krema 2. En effet on nous dit que les Allemands avaient fait sauter les Krema avant de partir. Ce qui en soit d’ailleurs, est possible, mais constitue en même temps une absurdité. S’ils avaient voulu cacher la trace de leurs crimes, il n’aurait pas fallu qu’ils fassent exploser. Car si vous faites exploser, les blocs de bétons montent en l’air, retombent et les traces du crime sont en dessous. Eh bien il est possible de se glisser sous les ruines du Krema 3, et voici la photo qui a été prise du plafond. Vous vous apercevez qu’il s’agit d’un plafond nu, un coffrage de béton, et on voit même, en cet emplacement, la trace d’une pièce de bois qui à cause du froid, car cela a été construit en hiver, est restée collée au plafond. Je ne vois ici, absolument aucune trace (06:00) de ces fameuses douches par lesquelles le gaz, dit-on, arrivait. J’en arrive aux Krema 4 et 5. Je vous ai parlé du Krema 1, situé à Auschwitz 1, puis je vous ai parlé des Krema 2 et 3 situé à Auschwitz 2. J’en arrive maintenant aux Krema 4 et 5 situés eux aussi à Auschwitz 2. On en parle rarement, et pour une bonne raison. C’est qu’on atteint ici au comble de l’absurdité. Les Krema 4 et 5 étaient plus petits, bien que possédant 2 cheminées au lieu d’une. Voici le plan, voici les 2 cheminées avec la salle des fours. Voici ce qui était sensé être le vestiaire. Puis, en plus petit, voici ce qui était sensé être 3 chambres à gaz différentes. (07:00) En dessous, vous en avez le plan. Vous m’en excuserez il est inversé. C’est-à-dire que les cheminées sont placées ici. Voici la salle de crémation. On nous raconte donc ceci : C’est que l’on faisait rentrer les gens dans cette salle. Ils se déshabillaient. Puis on les amenait, regardez bien, dans 3 petites salles situées ici. 1, 2, 3. On les y gazait, puis on ramenait les corps… ici. Et on procédait enfin à la crémation. C’est un curieux aller-retour. La vérité est différente. La vérité, la voici. Cette fois-ci, j’ai rétabli l’emplacement du crématoire là où il doit être. (08:01) Voici ses 2 cheminées, voici donc la salle de crémation. Voici une vaste salle qui pouvait être la morgue. Ensuite nous avions bel et bien, en Allemand Arzt Zimmer (la chambre du médecin). Puis, nous avions un endroit où l’on entreposait du charbon, et non point du coque. La coquerie se trouvait ici, pour les fours. Et s’il y avait du charbon, c’est que les 3 petites pièces, figurez-vous, contenaient des poêles. Des poêles que l’on chauffait d’ailleurs en introduisant le charbon de l’extérieur. Alors que venaient faire des poêles dans une pièce, ou dans des pièces où on aurait gazé les gens? Ce qui est le plus amusant, (09:00) si l’on veut, dans ce mensonge, je reviens au premier plan, c’est que l’on nous dit que les SS, pour gazer les pauvres malheureux, prenaient une échelle, ouvrait la petite fenêtre que vous voyez ici, une autre là, une autre par derrière, introduisaient le Zyklon, fermaient la fenêtre ou la faisait fermer, et puis les gens périssaient ainsi. Autrement dit, le récit est tellement absurde qu’il suppose le procédé suivant : le SS montait sur son échelle, frappait sans doute à la vitre, demandait aux gens de bien vouloir ouvrir, les gens ouvraient, il dispersait le Zyklon et il leurs demandait de refermer la fenêtre et de mourir bien paisiblement. Voilà à quelle absurdité on en arrive dès lors que l’on examine les lieux. (10:00) Nous avons toutes sortes de documents sur la construction, sur… de ces chambres à gaz. Je vais vous en montrer toute une série en les commentant d’ailleurs très peu. Simplement pour vous prouver que les Allemands n’en faisaient pas une affaire de secret. Voici une première photo, on y voit des ingénieurs et des ouvriers au travail. Voici les fours, et voici les rails devant les fours. Voici les fours terminés. Voici le Krema 4 ou le Krema 5 en construction avec des ouvriers sur le toit. Voici une autre photo… Partie 6 …(00:02) du même genre. Encore une. Encore une autre. Voici les Krema 4 ou 5 sous la neige. Les voici encore sous la neige. Et voici encore en construction sous la neige. La photo suivante, est plus importante. Elle montre le K 4 ou le K 5 avec des promeneurs, sur la neige. Vous voyez qu’il n’y avait aucun secret. Et vous notez, dans le fond, les petites fenêtres par lesquelles les SS étaient sensés projeter le gaz, montés sur une échelle. Cette scène nous est présentée, au musée d’Auschwitz, comme une scène dite de gazage. (01:00) Or en réalité, on y voit des cadavres, comme de typhique et de la fumée, peut-être de la fumée de feu de bois pour combattre l’odeur. Ici, une autre photo, qu’on a osé appeler : scène de gazage. Il s’agit de femmes nues qui ont été prises en photographie subrepticement. Là, de vieilles femmes, dans leur baraquement. Il s’agit d’un document, qui est d’origine soviétique. Cela a été pris à la libération. Ces vieilles femmes, en fait sont en train de reconstituer une scène. Moi je pensais que les vieilles femmes on les gazait à Auschwitz, il faut croire que non. On les voit ici, bien vivante. Cette photo représente (02:00) 2 cadavres d’enfants par terre, puis 1 enfant debout, puis une vieille femme debout. J’ai montré cette photographie à des médecins, et voici les réflexions qui m’ont été faites : l’enfant debout est en bonne santé, la femme souffre d’oedèmes de malnutrition apparemment à voir ses mains. Quant aux 2 enfants, ils sont morts dans leurs lits et ont été sortis de leurs lits pour être mis dehors et pour être photographiés dehors. (02:47) Ici, il s’agit d’enfants au moment de la libération, il paraît que les enfants aussi étaient gazés, il faut croire que ceux-là ne l’ont pas été. Je dois ajouter à ce propos que beaucoup d’enfants sont nés à Auschwitz. (03:00) Des enfants juifs, des enfants de Tsiganes, des enfants polonais. Et il existe une œuvre que tous spécialistes devraient connaître qui s’appellent L’Anthologie d’Auschwitz, où il est question d’études qui ont été faites précisément 20 ans après la guerre. C’est-à-dire en 1965 sur les enfants qui étaient nés à Auschwitz et qui étaient devenus entre temps adulte. Cette photo est d’origine soviétique. Elle est relativement peu connue. Elle montre des enfants libérés. Des enfants libérés d’Auschwitz, vers le 27 janvier 1945. Ils sont accompagnés de nurses et de bonnes sœurs. (04:00) Vous avez ici l’intérieur des baraquements d’Auschwitz 2 ou de Birkenau et, dans le désordre bien entendu puisque, sous l’ordre allemand il ne se trouvait pas ainsi. Et sur le montant, les montants de bois, vous voyez des formules du genre de : « Sois honnête » ou bien « La parole est d’argent mais le silence est d’or ». Des formules un petit peu boy scout. Au musée, derrière une vitrine sont exposés des vestiges des Krema. Et je crois que ces vestiges sont très importants. En effet ce qui est intéressant, c’est que chacun des objets qu’on y montre, peut attester de l’existence de fours crématoires, mais aucun, pas le moindre, pas le moindre objet matériel ne peut attester de l’existence de chambres à gaz. Il n’y a pas le plus faible indice matériel. (05:00) Je pourrais vous montrer de nombreuses photos de ruines des Krema, mais je pense qu’il vous suffira de celle-ci. En effet, il s’agit de, des ruines de la prétendue chambre à gaz du crématorium 2. Voyez à quel point, elle est lilliputienne par rapport à tous ce que l’on peut se représenter, par rapport à tous ce que l’on peut nous raconter. Au fond, à gauche, ce que vous apercevez, ce sont des bacs de décantation. Pendant la guerre, les Alliés ont pris des photos aériennes d’Auschwitz. Ces photos ne nous ont été révélées que très récemment. Et elles prouvent que les chambres à gaz n’ont pu être qu’imaginaire. Les Alliés surveillaient Auschwitz de très près à cause de son importance industrielle considérable. De décembre 1943 à janvier 1945, (06:00) ils ont effectué 32 missions aériennes à partir de la base de San Severo en Italie. Pas une de ses missions n’a montré les crématoires crachant de la fumée nuits et jours. Pas une des photos prises n’a montré de foules humaines agglutinées à proximité des Krema. Pourtant, dans les comptes rendus de missions, dès qu’il y a trace de fumée ou trace de vapeur, cela est mentionnée. Par conséquent, l’observation était extrêmement précise. Regardons bien cette diapo. Parmi toutes les photos j’ai choisi celle-ci qui date du 25 août 1944. C’était paraît-il l’époque où les gazages atteignaient leur point culminant. Or, que voyons nous? En haut à droite, nous voyons bien le Krema 2 et en miroir le Krema 3. Voyons ce Krema 2. Nous voyons bien l’ombre portée de sa cheminée. Aucune trace de fumée. (07:00) Nous voyons les 2 Leiche Keller. Le Leiche Keller 2, sensé être vestiaire, et le Leiche Keller 1, sensé être chambre à gaz. Aucune foule ne figure aux alentours. Et au lieu d’un terrain qui devrait être piétiné, nous avons en bas à droite un jardin bien dessiné. Nous avons un portail qui est ouvert. Rien ne cache ce lieu, du reste du camp. J’estime que ces photos aériennes, dont je ne donne ici qu’un exemple et qui nous ont été révélés en 1969, devraient porter le coup de grâce à la légende des chambres à gaz. J’ajoute un point. J’ajoute que les techniciens des services de renseignements alliés disposaient d’une foule d’informations considérables sur Auschwitz. Sur ses usines, sur ses camps. Ils savaient jusqu’aux noms des ingénieurs. Et ils savaient même que certains d’entre eux faisaient 70 km en voiture pour se rendre à leur travail. (08:00) S’il y avait eu à Auschwitz la moindre entreprise d’extermination, il n’y a nul doute que les services d’observation aériennes britanniques ou américaines en auraient été immédiatement avisés. Je voudrais vous parler du Zyklon B. On fait tout un mystère autour de ce produit. Or ce produit, je vous l’ai dit, existait dès 1917. On l’employait et on l’emploie encore aujourd’hui comme désinfectant et insecticide. On l’emploie donc depuis 54 ans. Il se vend à Paris. C’est un produit dangereux. Il faut près de 24 heures d’aération pour pénétrer avec un masque dans une pièce qui a été traité au Zyklon. Je répète donc, qu’on se moque de nous quand on nous dit que presque tout de suite après le gazage de 2 000 personnes, les membres d’un commando spécial pouvaient venir sur place pour sortir les cadavres et qu’ils le faisaient négligemment soit en mangeant soit en fumant. (09:00) Aujourd’hui le Zyklon est encore utilisé en France, en Europe, aux États-Unis et il a même gardé son nom. Voici un ouvrage, qui date de 1972, et qui nous montre une brochure, euh, vantant les mérites du Zyklon B. Le Zyklon pouvait se présenter sous la forme de disques. On voit ici des hommes en train de répandre des disques de Zyklon dans une minoterie. Vous noterez qu’ils portent des masques. Il peut être aussi présenté sous la forme de granulés. Ici on voit 2 hommes en train de procéder au gazage d’un terrier de renards. Bien qu’ils soient en plein air, ils portent des masques. Ici, le gazage d’un entrepôt de café. Ici, le gazage d’un navire. (10:00) Ici une chambre à gaz mobile. Qui a d’ailleurs très bien pu donner naissance au mythe des chambres à gaz roulantes. Les 2 photos que je vais vous montrer sont très peu connues. Elles sont d’origine soviétique. Elles nous montrent, des conteneurs de Zyklon B. Vous remarquez 2 déportés. Vous remarquez… Partie 7 (00:07)… 2 Russes. Et derrière, notez bien la forme de cette porte. Eh bien, on nous dit ici, on nous disait en 1945, que c’est ici que se trouvait la chambre à gaz. Or cet endroit, aujourd’hui se trouve plusieurs kilomètres de l’endroit qu’aujourd’hui on nous fait visiter comme chambre à gaz. Et cela vous pouvez le constater d’une façon très simple, remarquez bien la forme de la porte, mieux reproduite ici, vous ne retrouvez nullement ce qui aux touristes, aujourd’hui, est présenté comme étant à Auschwitz 1, la chambre à gaz. Il y a donc, tromperie une fois de plus. Les Russes pendant un certain temps ont décidé de dire que la chambre à gaz se trouvait à tel endroit, puis par la suite les Polonais ont changé d’avis. (01:00) Il faut comprendre, par conséquent, que ce que les Russes nous montrent ici comme chambre à gaz homicide, était en réalité une chambre à gaz ou un dépôt de Zyklon B non homicide. L’affaire est toute simple, il y a eu confusion entre chambre à gaz non homicide et chambre à gaz homicide. L’historien Henri Amouroux a coutume de dire que sur le chapitre de la seconde guerre mondiale : « On a menti, beaucoup menti ». On ne peut que l’approuver. Et les chambres à gaz constituent un exemple de ces mensonges. Je prendrai un exemple reconnu de mensonge, c’est celui de la chambre à gaz de Dachau. Voici par exemple, une photographie très connue, qui a circulé dans le monde entier et qui représente un soldat américain devant (02:00) la prétendue chambre à gaz de Dachau. En réalité, il s’agit d’une chambre à gaz de désinfection. Cette photo est à peu près aussi connue. Elle représente des officiels américains consternés en train de visiter ce que l’on appelle : la chambre à gaz de Dachau. Sur laquelle, je le répète, il y a eu de très nombreux témoignages. Eh bien aujourd’hui que voyons nous? Aujourd’hui et depuis 1960, on reconnaît qu’il n’y a jamais eu de chambres à gaz à Dachau. Voici l’inscription officielle en 5 langues telle qu’elle peut se lire aujourd’hui. Je lis la version française. Pour Dachau, chambre à gaz: "chambre de douche camouflée" - ne fut jamais utilisée. Autrement dit, il n’y a jamais eu de gazage. Ce qui est intéressant, c’est que les personnes officielles de Dachau se permettent d’appeler cette pièce : (03:00) chambre à gaz. Ils n’ont aucune raison de le faire. Et je leur ai posé la question, je leur ai dit : « De quel droit pouvez-vous baptiser de chambre à gaz une pièce qui n’a jamais été utilisée en tant que tel? Une pièce dont vous nous le dites, qu’elle a été commencée en 1942 et non terminée en 1945. Comment peut-on savoir qu’une pièce qui n’est pas terminée, est destinée à devenir une fois terminée, une chose que l’on n’a jamais vue dans sa vie? » Eh bien, bien entendu, je n’ai jamais eu de réponse sur ce point là. Voilà donc un exemple de mensonge, et de mensonge officiel. Mais on pourrait multiplier les exemples de supercheries. Voici un exemple. Regardez bien cette double photo. En haut, des hommes, dont on ne saurait dire d’ailleurs s’ils ont été photographiés dans un camp allemand ou ailleurs, et en bas, (04:00) les mêmes mais avec à leurs pieds, des cadavres accumulés. On a trouvé, que cela ne suffisait pas assez, alors, on en a ajouté. Voici une photo, qui figure aujourd’hui dans un manuel d’histoire distribué aux enfants de France et qui est sensé représenter une chambre à gaz. Or, réfléchissez un instant. Il s’agit, tout simplement, d’une salle de bain. Il y a des vitres. Dans une chambre à gaz vous ne risqueriez pas d’avoir des vitres. Il suffirait de les briser et tout serait fini. J’en termine avec la photo de madame Simone Weil. Et pourquoi? Ce n’est pas que je veuille m’en prendre à elle spécialement. Tout le monde sait qu’elle a été déportée à Auschwitz et qu’elle y a souffert. Mais voici qui est très intéressant. Figurez-vous que madame Simone Weil, est née Simone Jacob. Elle est née le 13 juillet 1927. Or, officiellement, cette Simone Jacob, née le 13 juillet 1927 à Nice, (05:00) eh bien, a été enregistrée comme gazée le 16 avril 1944 à Auschwitz. Madame Simone Weil n’a pas été gazée, elle vit. Elle fait partie de ceux qui prétendent qu’il y avait des chambres à gaz à Auschwitz. Elle reconnaît n’avoir rien vu de tel, mais elle nous le certifie que les chambres à gaz ont existé. Je dis moi, qu’il s’agit d’un acte de foi religieux et que cela n’a rien de scientifique. Et c’est ainsi que l’on nous a inventé d’innombrables faux gazés. J’en viens à ma conclusion. Je dirais ceci. La croyance dans les chambres à gaz, est une sorte de croyance religieuse. C’est une croyance : les yeux fermées. Et ce que je vous suggère seulement c’est d’ouvrir les yeux. D’apprendre à voir les textes, les documents, les photographies (06:00) avec vos propre yeux. Georges Wellers a écrit, pour me répondre parce que j’avais dit que les chambres à gaz n’avaient pas existé, il a écrit un livre qui s’appelle : Les chambre à gaz ont existé. Je vous recommande de lire son livre. Mais tâchez de savoir le lire de près. Et regardez comment on peut cherchez à tromper les gens, et à faire dire aux mots ce qu’ils ne disent pas. Pour commencer, faites une chose très simple. Regardez la documentation photographique de ce livre. Vous remarquerez que monsieur Georges Wellers, en 1980-1981, n’a pas osé donner une seule photo d’une seule chambre à gaz. Ou de ce qui pourrait ressembler à une chambre à gaz. Il nous montre des crématoires et il compte sur notre crédulité pour y voir des chambres à gaz. 100 fois, j’ai proposé un débat (07:00) à ceux que j’appelle les exterminationiste. J’appelle exterminationiste ceux qui croient que les exterminations et les chambres à gaz ont existé. Jamais ils n’ont accepté ce débat. Au lieu de cela, je suis couvert d’insultes et je suis traîné en justice. La justice française pour sa part, a répondu tout récemment, qu’elle n’avait pas le droit de se prononcer en matière d’histoire. Néanmoins, elle m’a très lourdement condamnée. Pourquoi? Eh bien parce que selon elle, je cause du tort aux déportés et en particulier aux Juifs, en niant l’existence des chambres à gaz et du génocide. Je dis que cela est une opinion. Pour moi, en tant que chercheur, je ne dois faire plaisir, ou déplaisir, à personne. Je dois ne me préoccuper ni de Pierre ni de Paul. De toute façon, il faut dire la vérité. Il faut la chercher en tout cas. (08:00) Il ne faut pas la cacher. Même si les tribunaux pensent le contraire. J’ai du respect une fois de plus, je tiens à le souligner, pour les vraies souffrances des vrais déportés. J’ai du respect, pour les souffrances des Juifs. Mais par-dessus tout, je crois qu’il faut avoir du respect pour la vérité, et pour la recherche de la vérité. C’est en tout cas mon devoir, et je crois que mon devoir, c’est le vôtre aussi. Fin. aufbarunsraum n'est pas le vrai terme. Si un Allemand ou bien quelqu'un qui connait la langue allemande peut nous dire le vrai terme, ainsi soit-il. De même pour les autres termes en Allemand. |