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Robert Faurisson

18 mars 2007

1) fr.youtube.com/watch?v=TilbQLSHZdw
2) fr.youtube.com/watch?v=_kjwpZzov24
3) fr.youtube.com/watch?v=rBO1E9y66mY
4) fr.youtube.com/watch?v=7XnBXihhya8

Robert Faurisson : 
Bonjour.

Interviewer :
Nous sommes dimanche le 18 mars 2007. Nous vous remercions d’avoir accepté de répondre à nos questions. Pouvez-vous vous présenter?

Faurisson :
Oui! Alors, je m’appel donc Robert Faurisson. J’ai 78 ans. J’ai été professeur. J’ai enseigné notamment à la Sorbonne et à l’université de Lyon. À l’origine ma spécialité était la littérature française et par la suite elle a été ce qu’on appelle : la critique de textes et documents de littérature, d’histoire et des médias. C’est-à-dire comment lire un document. Comment regarder une image, etc. Parce que ces choses-là, on croit qu’on sait les pratiquer, mais ce n’est pas vrai. Il faut apprendre. 
(01:00)

Interviewer :
Vous êtes connu dans le monde entier depuis à peu près 30 ans comme ce que l’on appelle aujourd’hui un négateur des chambres à gaz. Pouvez-vous nous expliquer comment vous êtes arrivés à ce statut? Ce que cette démarche vous a coûté professionnellement et ce qu’elle vous a demandé intellectuellement.

Faurisson :
Oui! Alors, on me traite en effet de négateur ou de négationniste. Ce sont des mots que je n’aime pas parce que je ne nie rien. De mes recherches j’ai conclu que ce qu’on appelle : les chambres à gaz NAZI, n’ont jamais existé. J’ajoute, qu’elles n’ont jamais pu exister pour des raisons d’ordre physique et chimique. Permettez-moi de vous expliquer ma méthode de travail. Nous sommes d’accord?

Interviewer :
Oui! J’aimerais que vous nous expliquiez votre méthode de travail et le rapport que cette méthode a avec votre activité antérieure de critique de textes littéraires… (inaudible).
(02:13)

Faurisson :
Eh bien à l’origine en effet, je me suis aperçu que la plupart d’entre nous, nous ne savons pas lire avec attention. Nous nous laissons tromper par les images. Nous ne sommes pas assez attentifs aux textes écrits ou propos qui sont tenus. Lorsque nous entendons des gens qui se disent des témoins, nous ne savons pas discerner le vrai et le faux. Voilà, et donc, c’est après une pratique de textes qui étaient essentiellement littéraires, que je suis passé à des questions d’histoires et en particulier à ce qu’on appelle l’holocauste. Et voici ma méthode. C’est que j’ai à faire à un très vaste sujet, par exemple l’holocauste. Je vais en chercher le centre. Une fois que j’aurai le centre, je chercherai le centre du centre. Alors si je prends l’holocauste, si je veux savoir si vraiment il y a eu de la part de l’Allemagne NAZI, l’intention d’exterminer physiquement les Juifs d’Europe, je vais aller à ce que j’appelle le centre qui est à Auschwitz, le camp d’Auschwitz. Et là-dedans, dans ce camp où il y avait des fours crématoires ce qui n’a rien de criminel, y avait-il des chambres à gaz pour exécuter les gens? Je vous donne, si vous permettez, je vous donne ma conclusion et je vous dirai après comment je suis arrivé à cette conclusion.
(04:03)

Interviewer :
Bonne idée.

Faurisson :
Voilà! Alors ma conclusion est la suivante : Il n’a jamais existé de politique d’extermination physique des Juifs. Les Juifs ont beaucoup souffert. Les Juifs ont été, pour certain d’entre eux, les Juifs européens, mis dans des camps de concentration. Il est vrai que un grand nombre ont pu mourir, mais un grand nombre a survécu également. Et, est-ce que, dans ces camps, il y avait cette arme de destruction massive extraordinaire qu’auraient été des chambres à gaz? Alors voici comment j’ai procédé. Je n’ai pas vraiment procédé comme un professeur. J’ai plutôt procédé comme une gendarme ou comme un  policier dans une enquête criminelle. (05:00) En effet, si vous dites : « Les Allemands ont utilisé des chambres à gaz », vous portez une terrible accusation. Et ma question est : « Où sont les preuves? Et je ne veux pas de fausses preuves, je veux des preuves solides comme dans une enquête de police technique, ou de police scientifique ». Alors je me rends sur place. 
Vous êtes d’accord? Vous me suivez bien?

Interviewer :
Je vous suis, absolument.

Faurisson :
Voilà, donc je me rends sur place. Je vais à Auschwitz, ou à Maidanek, ou à Dachau, ou au Struthof, ou dans d’autres camps. Et là, je dis tout simplement : « Montrez-moi ce que vous appelez une chambre à gaz ». Et je découvre, j’ai découvert au cours de cette enquête qu’on était absolument incapable de me présenter cette arme du crime. Alors quelques fois on me dit : « Oh mais ce n’est pas étonnant parce que les Allemands, vous comprenez bien, ont détruit tout ». Alors je réponds à ce moment-là : « Admettons. C’est une deuxième accusation ça qu’ils ont supprimé l’arme du crime. Admettons. Vous allez, svp, me produire un dessin technique pour m’expliquer ce que c’était une chambre à gaz ».
Je poursuis ou? Voilà.

Interviewer :
Je voudrais que vous précisiez une chose. Vous avez fait cette enquête en quelle année?

Faurisson :
J’ai commencé à m’intéresser à cela dans les années 1960. Et je peux dire que j’ai presque consacré ma vie à ce qu’on appelle l’holocauste, à partir de 1974. Et ça m’a valu, bien sûr, des ennuis considérables. (06:54)

Interviewer :
Vous voulez dire que jusqu’aux années 60, aucune enquête policière, de police scientifique, n’avait été faite autour de ce crime horrible dont les NAZIs avaient été non seulement accusés, mais pour lequel ils avaient été condamnés.

Faurisson :
Oui.

Interviewer :
La destruction du monde juif européen et la destruction physique de 6 millions de Juifs, ces appellations ont été portées et confirmées sans que la moindre enquête policière ait été menée?

Faurisson :
Ma réponse va vous surprendre. Il n’y a eu, jusqu'aux années 1960 ou 74, aucune véritable expertise sauf dans un camp : le Struthof en Alsace, où on a conclu que ce qu’on appelait « chambre à gaz » n’était pas une chambre à gaz.

Interviewer :
Oui.
(07:53)

Faurisson :
Bon. Mais depuis, depuis 1960-74, pas plus, aujourd’hui nous sommes en 2007. L’Allemagne est accusée d’un crime énorme. Et si moi j’arrive et je dit : « Je veux bien vous croire, mais apportez-moi une expertise criminelle ». Quand vous me dites : « Ici, à Auschwitz, ce que vous visitez c’est une chambre à gaz ». Je dit : « Attendez! Moi je vois une pièce inoffensive. Je vois même des impossibilités pour que ça soit une chambre à gaz, mais peu importe. Apportez-moi ce que tout policier apporterait ».

Interviewer :
Pouvez-vous svp nous décrire la façon dont vous avez procédé?

Faurisson :
Oui.

Interviewer :
Je suppose que vous êtes parti du récit qui était fait de ces exterminations dans les chambres à gaz. Alors, expliquez-nous ce que vous avez fait en arrivant à Auschwitz. Par exemple à Auschwitz.

Faurisson :
Ça a été l’un de mes points de départ. Quand je disais : « Montrez-moi une chambre à gaz », on n’était pas capable. Quand je disais : « Montrez-moi une expertise », on n’était pas capable. Quand je disais : « Apportez-moi des preuves », on m’apportait essentiellement; un aveu fait par l’un des 3 commandants consécutifs du camp d’Auschwitz. Celui qu’on appelle Rudolf Höss, à ne pas confondre avec Rudolf Hess. Et en effet, nous possédons une confession. Alors à priori une confession, d’abord ce n’est pas une preuve, c’est une sorte de témoignage et d’une mauvaise catégorie puisque c’est un vaincu qui confesse un crime à un vainqueur. Alors, voici son récit. Je vais vous le résumer. Höss nous dit que il y avait par exemple, à tel endroit dans le camp, une grande chambre à gaz où on pourrait mettre, 1 000, 2 000, 3 000 Juifs. On aurait pu en mettre 4000. Et puis par le toit, on versait par 4 ouvertures ce qu’on appelait des granulés de Zyklon B. C’est de l’acide cyanhydrique. Et puis, les gens à l’intérieur se mettaient à crier. Quand il n’y avait plus de cri, on comprenait que ces gens étaient morts. À ce moment-là, ce qu’on appelait : équipe spéciale, constituée de Juifs, Sonderkommando, mettait en marche un appareil de ventilation et entrait immédiatement. Le faisait négligemment, en fumant, en mangeant, prenait les cadavres, les tirait de là et puis les amenait vers les fours crématoires pour que ces cadavres soient incinérés.

Partie 2

Faurisson :
C’est impossible! C’est un récit absurde. 

Interviewer :
Pouvez-vous nous expliquer en quoi ce récit est absurde?

Faurisson :
Il est absurde parce que le Zyklon b qui est un produit qui a été inventé au début des années 1920, c’était fait, et ça existe encore aujourd’hui mais sous un autre nom, c’est fait pour tuer la vermine. C’est à la base un produit extrêmement violent qu’on appelle le gaz cyanhydrique. 

Interviewer :
L’acide cyanhydrique, oui.

Faurisson :
L’acide cyanhydrique. Et il a une qualité particulière, c’est que il adhère fortement aux surfaces et il les pénètre. Il est extrêmement difficile de s’en débarrasser. Il pénètre même la peinture, le bois, la brique et évidement les corps humains. 
(00 :58)

Interviewer :
Toutes les surfaces poreuses. 

Faurisson :
Et alors surtout si la surface est vivante, le mélange va se faire et il va rester dans cet endroit. Par conséquent, quand on vient me dire que des gens pouvaient entrer en fumant, en mangeant, alors ça signifie d’abord qu’ils ne portaient même pas de masque à gaz. Et si c’est en fumant, l’acide cyanhydrique est explosible. Et enfin, il est impossible de toucher les cadavres de gens qui viennent d’être ainsi tuer par de l’acide cyanhydrique. 

Interviewer :
Ce que vous dites c’est donc : les gens meurent sous l’effet de l’acide cyanhydrique, mais l’acide cyanhydrique, lui, n’est pas mort quand les gens sont morts.

Faurisson :
Voilà! Les gens sont morts mais le gaz n’est pas mort. //

Interviewer (simultanément):
Il continue à faire des victimes // et pendant combien de temps continue-t-il à faire des victimes?

Faurisson :
Eh bien, le temps pour par exemple quand on veut gazer un local, en général le temps est de plusieurs heures à 24 heures. Réglementairement c’est 21 heures, mais c’est un règlement. Bon, mais ça c’est pour de la matière morte, mais s’il s’agit de cadavres, c’est-à-dire s’il s’agit de matière vivante, alors c’est extrêmement difficile. Et comment le savons-nous? Eh bien nous le savons tout simplement grâce à ce qu’on appelle : les chambres à gaz américaines. Aux États-Unis, dans certains pénitenciers, on exécute les condamnés avec de l’acide cyanhydrique. Et là, on s’aperçoit, que ce qu’on appelle la chambre à gaz est d’une horrible complication. 

Interviewer :
Avez-vous visité une chambre à gaz américaine?
(02:50)

Faurisson :
Oui, je suis allé pour les besoins de mon enquête visiter une chambre à gaz à Baltimore, Maryland. Et il se trouve, tenez, que j’en ai ici des photographies.

Interviewer :
Vous pouvez nous les montrer?

Faurisson :
Je pourrais vous les montrer oui. Les photos ne sont pas très très bonnes, mais voici par exemple ce que c’est que la porte d’entrée d’une chambre à gaz. 

Interviewer :
Pouvez-vous nous décrire svp?

Faurisson (chiens jappant depuis un moment):
Oui! Alors, il y a d’autres photographies. On n’interrompt un peu peut-être?
(03:31)

(après la pause)

Interviewer :
Pouvez-vous nous décrire ce que vous avez vu dans les chambres à gaz américaines?

Faurisson :
Oui! Alors, une chambre à gaz pour exécuter un seul prisonnier aux États-Unis, déjà dans les années 1920, 1930, 1940, c’est un habitacle d’acier épais avec des vitres épaisses. Et il n’est pas très difficile de tuer le condamné, mais ce qui est très difficile c’est après l’exécution. D’entrer dans la chambre à gaz et de retirer le cadavre. Alors on est obligé d’avoir par exemple ce type de porte pour être sûr que ça soit absolument hermétique. Parce que si jamais l’acide cyanhydrique sortait, tous les gens autour risqueraient d’être tués. Alors on crée une dépression à l’intérieur de la chambre, et puis comme ça le gaz va rester. Lorsque l’homme est tué, à ce moment là on met en marche des ventilateurs orientables. On chasse l’acide cyanhydrique vers le haut. Je pourrais peut-être vous le montrer? Oui. Vous voyez? Ici, vous avez un système d’aspiration puis tout cela est envoyé vers ce qu’on appelle un barboteur ou un mixeur, c’est neutralisé. Et le résultat est envoyé par une cheminée très haute de la prison. Et ce jour-là, les gardes n’ont pas le droit de se promener dans les hauteurs. C’est dire combien c’est dangereux. Et après une longue attente, le médecin et ses 2 aides, avec masque à gaz, avec des gants de caoutchouc, tablier de caoutchouc, bottes, etc., pénètrent dans la chambre et ils vont laver le corps avec grand soin. Dans toutes ouvertures naturelles du corps et le corps reste encore dangereux. Par conséquent, là vous voyez ce que c’est que de tuer quelqu’un avec de l’acide cyanhydrique. En revanche, alors vous allez voir le contraste, je vais vous présenter ce qu’on ose appeler à Auschwitz une chambre à gaz. Et vous remarquerez que la photo est bien mauvaise, mais vous remarquerez que vous avez une porte tout à fait ordinaire. Il y a une autre porte encore qui est une simple porte de bois, en partie vitrée. Et cette porte si vous l’ouvrez, elle s’ouvre vers le sol là où auraient été les cadavres. Bref, on est devant une énorme difficulté.
(06:52)

Interviewer :
Ce que vous nous avez là n’est pas une difficulté mais une impossibilité.

Faurisson :
Voilà! C’est exactement le mot. Je déclare que c’est une impossibilité.

Interviewer :
Pouvez-vous nous expliquer comment vous avez déclaré publiquement que c’était une impossibilité technique et ce qu’il en s’est suivi pour vous?

Faurisson :
Voilà! En effet, lorsque je suis arrivé à la conclusion que cette arme extraordinaire, on ne pouvait pas en prouver l’existence, on ne pouvait pas en expliquer le fonctionnement, et même quand j’ai découvert que c’était radicalement impossible dans un journal très connu de France qui s’appelle : Le Monde en 1978, j’ai réussi à publier un article où j’ai dit : « Écoutez c’est impossible. Ou alors, si c’est possible, expliquez-moi comment c’est possible ». Et j’ai attendu je crois 6 semaines. Et au bout de 6 semaines, j’ai vu dans le journal Le Monde le titre suivant : Une déclaration d’historiens. 

Interviewer :
Historiens? Vous avez fait une enquête de police et vous avez eu une réponse d’historiens?

Faurisson :
Exact. J’ai eu une réponse de 34 historiens. Et voici ce que les historiens m’ont répondu. Écoutez bien parce que c’est extraordinaire. C’est un extraordinaire exemple de bêtise professorale. Voici ce qu’ils m’ont dit : « Il ne faut pas se demander comment techniquement un tel meurtre de masse a été possible. Il a été possible puisqu’il a eu lieu ». En bon Français ça signifie : « Monsieur Faurisson, nous ne sommes pas capable de répondre à votre question. TAISEZ-VOUS! ». Et ça, c’était le 21 février 1979. Nous sommes aujourd’hui je crois, le 18 mars 2007 et je n’ai toujours pas de réponse. À la place…

Interviewer :
À la place, qu’est-il arrivé?

Faurisson :
Bien, à la place, j’ai eu d’abord ma carrière brisée. Ensuite j’ai subi des agressions physiques répétées. Et puis enfin, j’ai eu une abondance extraordinaire de procès contre moi.

Interviewer :
De procès sur quelle base?

Faurisson :
Alors sur la base suivante, on m’a dit : « Oh! Si vous dites cela, c’est que vous êtes un antisémite. C’est que vous êtes un raciste ». Et moi je répondais : « Excusez-moi, si je vous dit que : « Vous voyez ce verre là? Il ne peut pas contenir 1 litre d’eau. Et si vous avez 1 000 témoins qui disent : « Si si! Nous avons vu versé 1 litre d’eau là-dedans ». Je dis ça fait 1 000 faux témoins » ». Bon, alors, dans un premier temps on m’a poursuivi en disant que j’étais un méchant raciste, un méchant anti-juif, et cetera. Et puis, il est arrivé un événement assez étonnant judiciaire. Eh bien c’est que en 1983, tout d’un coup, une cour d’appel a décidé que mon travail sur ce sujet était tellement sérieux que tout le monde devait avoir le droit de dire que les chambres à gaz n’ont pas existé. Je vous donne la date de cet arrêt…

Partie 3 

Faurisson :
… d’une cour de Paris. C’est le 26 avril 1983. Je dois dire que j’ai été néanmoins condamné. Bien sûr! Parce que c’est un tabou. On ne peut pas acquitter une personne qui dit une chose pareille. Alors on m’a dit : « Oh vous êtes très sérieux dans votre travaille, mais vous êtes dangereux. Et puis vous n’avez pas de respect pour les souffrances des gens ». Bon. Alors, ça l’a eu une conséquence cette décision de la cour d’appel.

Interviewer :
De 1983. 

Faurisson :
Et cette conséquence est arrivée en 1990. Les organisations juives, il faut les appeler comme elles s’appellent, ont dit : « Nous ne pouvons plus faire confiance au magistrat français. Il risque un jour d’acquitter complètement Faurisson. Ils viennent de dire qu’on a le droit de dire que les chambres à gaz n’ont pas existé ». Donc, ont dit ces organisations : « Il nous faut une loi spéciale ». Ils se sont beaucoup battus. Et puis ils ont fini par l’obtenir.
(01:17) 

Interviewer :
Et que dit cette loi?

Faurisson :

Alors cette loi qui date de 1990 dit que : « Quiconque conteste les crimes contre l’humanité tels que définies et punis par le tribunal de Nuremberg, en 1945-46, est passible d’une peine de 1 mois à 1 an de prison, une amende de 45 000 euros et bien d’autres peines encore ». Et depuis, j’ai été à de très nombreuses reprises condamnés au nom de cette loi qu’on appelle : la loi Gayssot.

Interviewer :
Pourquoi s’appelle-t-elle Gayssot?

Faurisson :
Parce que c’est le nom d’un député communiste qui a demandé que cette loi existe, mais derrière lui en fait, il y avait un député très important, socialiste et Juif et qui s’appelle Laurent Fabius.

Interviewer :
Et cet homme est devenu premier ministre.

Faurisson :
Qui est devenu premier ministre. Et il faut aussi dire qu’un peu partout en Europe, maintenant, nous avons des lois qui disent : « C’est strictement interdit ». Un des pays européens resté libre c’est celui où je suis en ce moment et où je vous parle, c’est encore l’Italie. 
(02:53)

Interviewer :
Après 30 ans d’activités publiques dans ce domaine. Plus de 15 ans d’existence de cet… (inaudible). Les multiples condamnations dont vous nous avez parler. Pouvez-vous nous dire pour finir, à quel point vous en êtes arrivés dans votre réflexion sur la Seconde Guerre Mondiale?

Faurisson :
Voici, en effet, je ne vous ai parlé que d’un aspect. Cet aspect est essentiel. C’est l’extraordinaire arme de destruction massive, comme pour Saddam Hussein. N’est-ce pas? Il paraît qu’il y avait pleins de preuves. On nous montrait des dessins, des photos. Et puis on nous trompait. 

Interviewer :
Vous affirmez donc, que l’arme de destruction massive de Saddam Hussein est aussi réelle que l’arme de destruction massive d’Adolf Hitler? Ou inversement.

Faurisson :
Oui! D’Adolf Hitler ou inversement. De la même façon. Mais il existe bien d’autres aspects de l’holocauste. Alors par exemple, est-ce que ça veut dire que jamais Hitler n’a ordonné que l’on tue les Juifs? Eh bien, j’ai étudié de la même façon cette chose-là et ma conclusion c’est que Hitler voulait que les Juifs quittent l’Europe. Et il recherchait ce que les Allemands appelaient : « une solution finale ‘territoriale’ de la question juive ». Mais cette adjectif ‘territoriale’ je ne l’entends jamais.
(04:26)

Interviewer :
Qu’entendez-vous?

Faurisson :
Ce que j’entends par là. Et que les Allemands entendaient par là…

Interviewer :
Non, je veux dire : qu’entendez-vous? Vous n’entendez jamais le mot ‘territoriale’?

Faurisson :
Le mot de ‘territoriale’.

Interviewer :
Qu’entendez-vous à la place?

Faurisson :
Eh bien j’entends simplement : « La solution finale de la question juive ». Cette formulation donne à penser que ça signifiait l’extermination physique des Juifs. C’est du moins ce qu’on essaie de nous faire croire. Mais si vous rétablissez le mot de ‘territoriale’, vous voyez bien que l’intention des Allemands c’était de trouver après la guerre, parce que les Allemands avaient une guerre à mener, c’était de trouver un territoire pour que les Juifs puissent s’y installer. Mais les Allemands étaient formels là-dessus, ils ne voulaient pas de la Palestine. À tel point que les Allemands, avant la guerre et pendant la guerre, ont cessé de dire aux Alliés : « Vous trouvez les Juifs merveilleux? Prenez-les! Mais à une condition. Les Juifs que nous vous livrerons… » et ils en ont livré les Allemands, « … devront resté en Angleterre. Interdiction pour eux d’aller en Palestine à cause du noble et vaillant peuple arabe qui a déjà suffisamment souffert ». Et je viens vite à la fin, à d’autres aspects, et je dis ceci : l’intention criminelle n’a pas existé. Ce qu’Hitler a voulu c’est de neutraliser les Juifs. Ensuite essayer de leur trouver un territoire qui pourrait être soit Madagascar, soit l’Ouganda, soit un territoire en Russie, etc. Et Hitler n’autorisait pas même que l’on exécute un Juif parce qu’il était Juif. Cela dit, il faut bien être clair là-dessus, les Juifs ont considérablement souffert, comme les communistes ont beaucoup souffert puisqu’ils luttaient…

Partie 4

(00:10)
Faurisson :
… contre le troisième Reich, mais les Allemands aussi. J’ai une formule qui vaut ce qu’elle vaut à propos de toute guerre. Voici ce que je dis. On devrait méditer un peu là-dessus : « Toute guerre est une boucherie. Le vainqueur est un bon boucher. Le vaincu est un mauvais boucher. À la fin d’une guerre, un vainqueur peut aux vaincus donner des leçons de boucherie. Il ne saurait lui donner des leçons de droit, de justice ou de vertu ». Et pourtant, qu’est-ce que nous faisons depuis 1945? Nous ne cessons de donner des leçons de droit, de justice et de vertu aux vaincu, mais j’ajoute ceci : je ne suis pas, moi, en train de prendre la défense de l’Allemagne. Pendant la guerre étant enfant j’étais très anti-Allemand. Il faut bien que vous vous rendiez compte que quand on dit : « Hitler voulait tuer les Juifs et il a fait fabriquer une arme spéciale pour cela. Le résultat ça l’a été 6 millions de Juifs morts ». Ce chiffre est complètement fou! C’est l’équivalent de la population de la Suisse. Il faut que vous vous rendiez compte que en disant cela sans preuves, eh bien vous accusez le peuple Allemand, Adolf Hitler, Himmler…(inaudible). D’accord, mais vous accusez également, et ce que font les organisations juives : les nations qui étaient du côté de l’Allemagne, les pays neutres comme la Suisse, vous accusez le Pape Pie XII à qui, vous dites : « Oh le Pape, mais il n’a rien fait contre ça! ». Il a plaint les Juifs, il a essayé de les aider mais jamais le Pape Pie XII n’a dit : « Vous savez on est en train de les massacrer systématiquement! ». Alors le Pape apparaît comme un complice. Mieux que ça! Allez visiter les musées juifs  et vous verrez que les accusés sont aussi : Roosevelt à qui on dit : « Honte à vous, vous n’avez pas fait bombarder Auschwitz ». Vous accusez Churchill. Vous accusez De Gaulle. Vous accusez Staline. Vous accusez la Croix Rouge. Vous accusez le monde entier. Rendez-vous compte de cela. 
(02:40)

Interviewer :
Accusent-ils aussi le peuple palestinien?

Faurisson :
Pardon?

Interviewer :
Accusent-ils aussi le peuple palestinien?

Faurisson :
Eh bien, ils ne peuvent pas à proprement parlé accuser le peuple palestinien, mais ils peuvent dire en Palestine: « Nous nous avons tellement souffert. Nous avons connu des souffrances tellement extraordinaires, que nous avons des droits spéciaux. Nous voulons cette terre et vous ne pouvez pas nous la refuser parce que nous avons tellement souffert ».

Interviewer :
Le peuple palestinien doit souffrir en rédemption des péchés du peuple juif?

Faurisson :
Alors non! C’est pas les péchés du peuple juif, non! Ça serait les souffrances…

Interviewer :
Souffrances? Absolument
(03:29)

Faurisson :
… Oui! C’est ça! Les souffrances du peuple juif. Et paraît-il à cause des péchés commis par les Européens, les Américains, etc. Or, ça n’a pas existé. Alors moi je voudrais qu’une chose soit bien claire. Je ne fais pas de politique. Je suis vraiment apolitique. Je ne prends pas spécialement la défense du vaincu, non. Je dis simplement : « Quand on accuse! On doit toujours fournir des preuves. Et quand on accuse presque le monde entier, on doit avoir des preuves nombreuses et solides. Or elles ne sont ni nombreuses, ni solides. » Et c’est ce qu’on appelle exactement : une calomnie. Alors vous comprenez qu’avec les propos que je tiens, et que j’illustre dans de nombreux livres, ainsi que tous les révisionnistes, parce que la littérature révisionniste est considérable et il faut aller la consulter notamment sur Internet, eh bien, on se trouve quand même devant un mouvement générale de protestation contre une immense calomnie, contre une injustice. Ne venez pas me demander de me taire, ce n’est pas possible. 

Interviewer :
Merci professeur Faurisson de nous avoir consacré cette demi-heure.

Faurisson :
Je vous en prie. 

Fin