Robert Faurisson :
Bonjour.
Interviewer :
Nous sommes dimanche le 18 mars 2007. Nous
vous
remercions d’avoir accepté de répondre à nos
questions.
Pouvez-vous vous présenter?
Faurisson :
Oui! Alors, je m’appel donc Robert
Faurisson.
J’ai 78 ans. J’ai été professeur. J’ai enseigné
notamment
à la Sorbonne et à l’université de Lyon. À
l’origine ma spécialité était la
littérature
française et par la suite elle a été ce qu’on
appelle
: la critique de textes et documents de littérature, d’histoire
et des médias. C’est-à-dire comment lire un document.
Comment
regarder une image, etc. Parce que ces choses-là, on croit qu’on
sait les pratiquer, mais ce n’est pas vrai. Il faut apprendre.
(01:00)
Interviewer :
Vous êtes connu dans le monde entier
depuis
à peu près 30 ans comme ce que l’on appelle aujourd’hui
un
négateur des chambres à gaz. Pouvez-vous nous expliquer
comment
vous êtes arrivés à ce statut? Ce que cette
démarche
vous a coûté professionnellement et ce qu’elle vous a
demandé
intellectuellement.
Faurisson :
Oui! Alors, on me traite en effet de
négateur
ou de négationniste. Ce sont des mots que je n’aime pas parce
que
je ne nie rien. De mes recherches j’ai conclu que ce qu’on appelle :
les
chambres à gaz NAZI, n’ont jamais existé. J’ajoute,
qu’elles
n’ont jamais pu exister pour des raisons d’ordre physique et chimique.
Permettez-moi de vous expliquer ma méthode de travail. Nous
sommes
d’accord?
Interviewer :
Oui! J’aimerais que vous nous expliquiez
votre
méthode de travail et le rapport que cette méthode a avec
votre activité antérieure de critique de textes
littéraires…
(inaudible).
(02:13)
Faurisson :
Eh bien à l’origine en effet, je me
suis
aperçu que la plupart d’entre nous, nous ne savons pas lire avec
attention. Nous nous laissons tromper par les images. Nous ne sommes
pas
assez attentifs aux textes écrits ou propos qui sont tenus.
Lorsque
nous entendons des gens qui se disent des témoins, nous ne
savons
pas discerner le vrai et le faux. Voilà, et donc, c’est
après
une pratique de textes qui étaient essentiellement
littéraires,
que je suis passé à des questions d’histoires et en
particulier
à ce qu’on appelle l’holocauste. Et voici ma méthode.
C’est
que j’ai à faire à un très vaste sujet, par
exemple
l’holocauste. Je vais en chercher le centre. Une fois que j’aurai le
centre,
je chercherai le centre du centre. Alors si je prends l’holocauste, si
je veux savoir si vraiment il y a eu de la part de l’Allemagne NAZI,
l’intention
d’exterminer physiquement les Juifs d’Europe, je vais aller à ce
que j’appelle le centre qui est à Auschwitz, le camp
d’Auschwitz.
Et là-dedans, dans ce camp où il y avait des fours
crématoires
ce qui n’a rien de criminel, y avait-il des chambres à gaz pour
exécuter les gens? Je vous donne, si vous permettez, je vous
donne
ma conclusion et je vous dirai après comment je suis
arrivé
à cette conclusion.
(04:03)
Interviewer :
Bonne idée.
Faurisson :
Voilà! Alors ma conclusion est la
suivante
: Il n’a jamais existé de politique d’extermination physique des
Juifs. Les Juifs ont beaucoup souffert. Les Juifs ont
été,
pour certain d’entre eux, les Juifs européens, mis dans des
camps
de concentration. Il est vrai que un grand nombre ont pu mourir, mais
un
grand nombre a survécu également. Et, est-ce que, dans
ces
camps, il y avait cette arme de destruction massive extraordinaire
qu’auraient
été des chambres à gaz? Alors voici comment j’ai
procédé.
Je n’ai pas vraiment procédé comme un professeur. J’ai
plutôt
procédé comme une gendarme ou comme un policier
dans
une enquête criminelle. (05:00) En effet, si vous dites : «
Les Allemands ont utilisé des chambres à gaz »,
vous
portez une terrible accusation. Et ma question est : « Où
sont les preuves? Et je ne veux pas de fausses preuves, je veux des
preuves
solides comme dans une enquête de police technique, ou de police
scientifique ». Alors je me rends sur place.
Vous êtes d’accord? Vous me suivez
bien?
Interviewer :
Je vous suis, absolument.
Faurisson :
Voilà, donc je me rends sur place.
Je
vais à Auschwitz, ou à Maidanek, ou à Dachau, ou
au
Struthof, ou dans d’autres camps. Et là, je dis tout simplement
: « Montrez-moi ce que vous appelez une chambre à gaz
».
Et je découvre, j’ai découvert au cours de cette
enquête
qu’on était absolument incapable de me présenter cette
arme
du crime. Alors quelques fois on me dit : « Oh mais ce n’est pas
étonnant parce que les Allemands, vous comprenez bien, ont
détruit
tout ». Alors je réponds à ce moment-là :
«
Admettons. C’est une deuxième accusation ça qu’ils ont
supprimé
l’arme du crime. Admettons. Vous allez, svp, me produire un dessin
technique
pour m’expliquer ce que c’était une chambre à gaz ».
Je poursuis ou? Voilà.
Interviewer :
Je voudrais que vous précisiez une
chose.
Vous avez fait cette enquête en quelle année?
Faurisson :
J’ai commencé à
m’intéresser
à cela dans les années 1960. Et je peux dire que j’ai
presque
consacré ma vie à ce qu’on appelle l’holocauste, à
partir de 1974. Et ça m’a valu, bien sûr, des ennuis
considérables.
(06:54)
Interviewer :
Vous voulez dire que jusqu’aux
années
60, aucune enquête policière, de police scientifique,
n’avait
été faite autour de ce crime horrible dont les NAZIs
avaient
été non seulement accusés, mais pour lequel ils
avaient
été condamnés.
Faurisson :
Oui.
Interviewer :
La destruction du monde juif
européen
et la destruction physique de 6 millions de Juifs, ces appellations ont
été portées et confirmées sans que la
moindre
enquête policière ait été menée?
Faurisson :
Ma réponse va vous surprendre. Il
n’y
a eu, jusqu'aux années 1960 ou 74, aucune véritable
expertise
sauf dans un camp : le Struthof en Alsace, où on a conclu que ce
qu’on appelait « chambre à gaz » n’était pas
une chambre à gaz.
Interviewer :
Oui.
(07:53)
Faurisson :
Bon. Mais depuis, depuis 1960-74, pas plus,
aujourd’hui
nous sommes en 2007. L’Allemagne est accusée d’un crime
énorme.
Et si moi j’arrive et je dit : « Je veux bien vous croire, mais
apportez-moi
une expertise criminelle ». Quand vous me dites : « Ici,
à
Auschwitz, ce que vous visitez c’est une chambre à gaz ».
Je dit : « Attendez! Moi je vois une pièce inoffensive. Je
vois même des impossibilités pour que ça soit une
chambre
à gaz, mais peu importe. Apportez-moi ce que tout policier
apporterait
».
Interviewer :
Pouvez-vous svp nous décrire la
façon
dont vous avez procédé?
Faurisson :
Oui.
Interviewer :
Je suppose que vous êtes parti du
récit
qui était fait de ces exterminations dans les chambres à
gaz. Alors, expliquez-nous ce que vous avez fait en arrivant à
Auschwitz.
Par exemple à Auschwitz.
Faurisson :
Ça a été l’un de mes
points
de départ. Quand je disais : « Montrez-moi une chambre
à
gaz », on n’était pas capable. Quand je disais : «
Montrez-moi
une expertise », on n’était pas capable. Quand je disais :
« Apportez-moi des preuves », on m’apportait
essentiellement;
un aveu fait par l’un des 3 commandants consécutifs du camp
d’Auschwitz.
Celui qu’on appelle Rudolf Höss, à ne pas confondre avec
Rudolf
Hess. Et en effet, nous possédons une confession. Alors à
priori une confession, d’abord ce n’est pas une preuve, c’est une sorte
de témoignage et d’une mauvaise catégorie puisque c’est
un
vaincu qui confesse un crime à un vainqueur. Alors, voici son
récit.
Je vais vous le résumer. Höss nous dit que il y avait par
exemple,
à tel endroit dans le camp, une grande chambre à gaz
où
on pourrait mettre, 1 000, 2 000, 3 000 Juifs. On aurait pu en mettre
4000.
Et puis par le toit, on versait par 4 ouvertures ce qu’on appelait des
granulés de Zyklon B. C’est de l’acide cyanhydrique. Et puis,
les
gens à l’intérieur se mettaient à crier. Quand il
n’y avait plus de cri, on comprenait que ces gens étaient morts.
À ce moment-là, ce qu’on appelait : équipe
spéciale,
constituée de Juifs, Sonderkommando, mettait en marche un
appareil
de ventilation et entrait immédiatement. Le faisait
négligemment,
en fumant, en mangeant, prenait les cadavres, les tirait de là
et
puis les amenait vers les fours crématoires pour que ces
cadavres
soient incinérés.
Partie 2
Faurisson :
C’est impossible! C’est un récit
absurde.
Interviewer :
Pouvez-vous nous expliquer en quoi ce
récit
est absurde?
Faurisson :
Il est absurde parce que le Zyklon b qui
est
un produit qui a été inventé au début des
années
1920, c’était fait, et ça existe encore aujourd’hui mais
sous un autre nom, c’est fait pour tuer la vermine. C’est à la
base
un produit extrêmement violent qu’on appelle le gaz
cyanhydrique.
Interviewer :
L’acide cyanhydrique, oui.
Faurisson :
L’acide cyanhydrique. Et il a une
qualité
particulière, c’est que il adhère fortement aux surfaces
et il les pénètre. Il est extrêmement difficile de
s’en débarrasser. Il pénètre même la
peinture,
le bois, la brique et évidement les corps humains.
(00 :58)
Interviewer :
Toutes les surfaces poreuses.
Faurisson :
Et alors surtout si la surface est vivante,
le
mélange va se faire et il va rester dans cet endroit. Par
conséquent,
quand on vient me dire que des gens pouvaient entrer en fumant, en
mangeant,
alors ça signifie d’abord qu’ils ne portaient même pas de
masque à gaz. Et si c’est en fumant, l’acide cyanhydrique est
explosible.
Et enfin, il est impossible de toucher les cadavres de gens qui
viennent
d’être ainsi tuer par de l’acide cyanhydrique.
Interviewer :
Ce que vous dites c’est donc : les gens
meurent
sous l’effet de l’acide cyanhydrique, mais l’acide cyanhydrique, lui,
n’est
pas mort quand les gens sont morts.
Faurisson :
Voilà! Les gens sont morts mais le
gaz
n’est pas mort. //
Interviewer (simultanément):
Il continue à faire des victimes //
et
pendant combien de temps continue-t-il à faire des victimes?
Faurisson :
Eh bien, le temps pour par exemple quand on
veut
gazer un local, en général le temps est de plusieurs
heures
à 24 heures. Réglementairement c’est 21 heures, mais
c’est
un règlement. Bon, mais ça c’est pour de la
matière
morte, mais s’il s’agit de cadavres, c’est-à-dire s’il s’agit de
matière vivante, alors c’est extrêmement difficile. Et
comment
le savons-nous? Eh bien nous le savons tout simplement grâce
à
ce qu’on appelle : les chambres à gaz américaines. Aux
États-Unis,
dans certains pénitenciers, on exécute les
condamnés
avec de l’acide cyanhydrique. Et là, on s’aperçoit, que
ce
qu’on appelle la chambre à gaz est d’une horrible
complication.
Interviewer :
Avez-vous visité une chambre
à
gaz américaine?
(02:50)
Faurisson :
Oui, je suis allé pour les besoins
de
mon enquête visiter une chambre à gaz à Baltimore,
Maryland. Et il se trouve, tenez, que j’en ai ici des photographies.
Interviewer :
Vous pouvez nous les montrer?
Faurisson :
Je pourrais vous les montrer oui. Les
photos
ne sont pas très très bonnes, mais voici par exemple ce
que
c’est que la porte d’entrée d’une chambre à gaz.
Interviewer :
Pouvez-vous nous décrire svp?
Faurisson (chiens jappant depuis un
moment):
Oui! Alors, il y a d’autres photographies.
On
n’interrompt un peu peut-être?
(03:31)
(après la pause)
Interviewer :
Pouvez-vous nous décrire ce que vous
avez
vu dans les chambres à gaz américaines?
Faurisson :
Oui! Alors, une chambre à gaz pour
exécuter
un seul prisonnier aux États-Unis, déjà dans les
années
1920, 1930, 1940, c’est un habitacle d’acier épais avec des
vitres
épaisses. Et il n’est pas très difficile de tuer le
condamné,
mais ce qui est très difficile c’est après
l’exécution.
D’entrer dans la chambre à gaz et de retirer le cadavre. Alors
on
est obligé d’avoir par exemple ce type de porte pour être
sûr que ça soit absolument hermétique. Parce que si
jamais l’acide cyanhydrique sortait, tous les gens autour risqueraient
d’être tués. Alors on crée une dépression
à
l’intérieur de la chambre, et puis comme ça le gaz va
rester.
Lorsque l’homme est tué, à ce moment là on met en
marche des ventilateurs orientables. On chasse l’acide cyanhydrique
vers
le haut. Je pourrais peut-être vous le montrer? Oui. Vous voyez?
Ici, vous avez un système d’aspiration puis tout cela est
envoyé
vers ce qu’on appelle un barboteur ou un mixeur, c’est
neutralisé.
Et le résultat est envoyé par une cheminée
très
haute de la prison. Et ce jour-là, les gardes n’ont pas le droit
de se promener dans les hauteurs. C’est dire combien c’est dangereux.
Et
après une longue attente, le médecin et ses 2 aides, avec
masque à gaz, avec des gants de caoutchouc, tablier de
caoutchouc,
bottes, etc., pénètrent dans la chambre et ils vont laver
le corps avec grand soin. Dans toutes ouvertures naturelles du corps et
le corps reste encore dangereux. Par conséquent, là vous
voyez ce que c’est que de tuer quelqu’un avec de l’acide cyanhydrique.
En revanche, alors vous allez voir le contraste, je vais vous
présenter
ce qu’on ose appeler à Auschwitz une chambre à gaz. Et
vous
remarquerez que la photo est bien mauvaise, mais vous remarquerez que
vous
avez une porte tout à fait ordinaire. Il y a une autre porte
encore
qui est une simple porte de bois, en partie vitrée. Et cette
porte
si vous l’ouvrez, elle s’ouvre vers le sol là où auraient
été les cadavres. Bref, on est devant une énorme
difficulté.
(06:52)
Interviewer :
Ce que vous nous avez là n’est pas
une
difficulté mais une impossibilité.
Faurisson :
Voilà! C’est exactement le mot. Je
déclare
que c’est une impossibilité.
Interviewer :
Pouvez-vous nous expliquer comment vous
avez
déclaré publiquement que c’était une
impossibilité
technique et ce qu’il en s’est suivi pour vous?
Faurisson :
Voilà! En effet, lorsque je suis
arrivé
à la conclusion que cette arme extraordinaire, on ne pouvait pas
en prouver l’existence, on ne pouvait pas en expliquer le
fonctionnement,
et même quand j’ai découvert que c’était
radicalement
impossible dans un journal très connu de France qui s’appelle :
Le Monde en 1978, j’ai réussi à publier un article
où
j’ai dit : « Écoutez c’est impossible. Ou alors, si c’est
possible, expliquez-moi comment c’est possible ». Et j’ai attendu
je crois 6 semaines. Et au bout de 6 semaines, j’ai vu dans le journal
Le Monde le titre suivant : Une déclaration d’historiens.
Interviewer :
Historiens? Vous avez fait une
enquête
de police et vous avez eu une réponse d’historiens?
Faurisson :
Exact. J’ai eu une réponse de 34
historiens.
Et voici ce que les historiens m’ont répondu. Écoutez
bien
parce que c’est extraordinaire. C’est un extraordinaire exemple de
bêtise
professorale. Voici ce qu’ils m’ont dit : « Il ne faut pas se
demander
comment techniquement un tel meurtre de masse a été
possible.
Il a été possible puisqu’il a eu lieu ». En bon
Français
ça signifie : « Monsieur Faurisson, nous ne sommes pas
capable
de répondre à votre question. TAISEZ-VOUS! ». Et
ça,
c’était le 21 février 1979. Nous sommes aujourd’hui je
crois,
le 18 mars 2007 et je n’ai toujours pas de réponse. À la
place…
Interviewer :
À la place, qu’est-il arrivé?
Faurisson :
Bien, à la place, j’ai eu d’abord ma
carrière
brisée. Ensuite j’ai subi des agressions physiques
répétées.
Et puis enfin, j’ai eu une abondance extraordinaire de procès
contre
moi.
Interviewer :
De procès sur quelle base?
Faurisson :
Alors sur la base suivante, on m’a dit :
«
Oh! Si vous dites cela, c’est que vous êtes un antisémite.
C’est que vous êtes un raciste ». Et moi je
répondais
: « Excusez-moi, si je vous dit que : « Vous voyez ce verre
là? Il ne peut pas contenir 1 litre d’eau. Et si vous avez 1 000
témoins qui disent : « Si si! Nous avons vu versé 1
litre
d’eau là-dedans ». Je dis ça fait 1 000 faux
témoins
» ». Bon, alors, dans un premier temps on m’a poursuivi en
disant que j’étais un méchant raciste, un méchant
anti-juif, et cetera. Et puis, il est arrivé un
événement
assez étonnant judiciaire. Eh bien c’est que en 1983, tout d’un
coup, une cour d’appel a décidé que mon travail sur ce
sujet
était tellement sérieux que tout le monde devait avoir le
droit de dire que les chambres à gaz n’ont pas existé. Je
vous donne la date de cet arrêt…
Partie 3
Faurisson :
… d’une cour de Paris. C’est le 26 avril
1983.
Je dois dire que j’ai été néanmoins
condamné.
Bien sûr! Parce que c’est un tabou. On ne peut pas acquitter une
personne qui dit une chose pareille. Alors on m’a dit : « Oh vous
êtes très sérieux dans votre travaille, mais vous
êtes
dangereux. Et puis vous n’avez pas de respect pour les souffrances des
gens ». Bon. Alors, ça l’a eu une conséquence cette
décision de la cour d’appel.
Interviewer :
De 1983.
Faurisson :
Et cette conséquence est
arrivée
en 1990. Les organisations juives, il faut les appeler comme elles
s’appellent,
ont dit : « Nous ne pouvons plus faire confiance au magistrat
français.
Il risque un jour d’acquitter complètement Faurisson. Ils
viennent
de dire qu’on a le droit de dire que les chambres à gaz n’ont
pas
existé ». Donc, ont dit ces organisations : « Il
nous
faut une loi spéciale ». Ils se sont beaucoup battus. Et
puis
ils ont fini par l’obtenir.
(01:17)
Interviewer :
Et que dit cette loi?
Faurisson :
Alors cette loi qui date de 1990 dit que
: « Quiconque conteste les crimes contre l’humanité tels
que définies et punis par le tribunal de Nuremberg, en 1945-46,
est passible d’une peine de 1 mois à 1 an de prison, une amende
de 45 000 euros et bien d’autres peines encore ». Et depuis, j’ai
été à de très nombreuses reprises
condamnés au nom de cette loi qu’on appelle : la loi Gayssot.
Interviewer :
Pourquoi s’appelle-t-elle Gayssot?
Faurisson :
Parce que c’est le nom d’un
député
communiste qui a demandé que cette loi existe, mais
derrière
lui en fait, il y avait un député très important,
socialiste et Juif et qui s’appelle Laurent Fabius.
Interviewer :
Et cet homme est devenu premier ministre.
Faurisson :
Qui est devenu premier ministre. Et il faut
aussi
dire qu’un peu partout en Europe, maintenant, nous avons des lois qui
disent
: « C’est strictement interdit ». Un des pays
européens
resté libre c’est celui où je suis en ce moment et
où
je vous parle, c’est encore l’Italie.
(02:53)
Interviewer :
Après 30 ans d’activités
publiques
dans ce domaine. Plus de 15 ans d’existence de cet… (inaudible). Les
multiples
condamnations dont vous nous avez parler. Pouvez-vous nous dire pour
finir,
à quel point vous en êtes arrivés dans votre
réflexion
sur la Seconde Guerre Mondiale?
Faurisson :
Voici, en effet, je ne vous ai parlé
que
d’un aspect. Cet aspect est essentiel. C’est l’extraordinaire arme de
destruction
massive, comme pour Saddam Hussein. N’est-ce pas? Il paraît qu’il
y avait pleins de preuves. On nous montrait des dessins, des photos. Et
puis on nous trompait.
Interviewer :
Vous affirmez donc, que l’arme de
destruction
massive de Saddam Hussein est aussi réelle que l’arme de
destruction
massive d’Adolf Hitler? Ou inversement.
Faurisson :
Oui! D’Adolf Hitler ou inversement. De la
même
façon. Mais il existe bien d’autres aspects de l’holocauste.
Alors
par exemple, est-ce que ça veut dire que jamais Hitler n’a
ordonné
que l’on tue les Juifs? Eh bien, j’ai étudié de la
même
façon cette chose-là et ma conclusion c’est que Hitler
voulait
que les Juifs quittent l’Europe. Et il recherchait ce que les Allemands
appelaient : « une solution finale ‘territoriale’ de la question
juive ». Mais cette adjectif ‘territoriale’ je ne l’entends
jamais.
(04:26)
Interviewer :
Qu’entendez-vous?
Faurisson :
Ce que j’entends par là. Et que les
Allemands
entendaient par là…
Interviewer :
Non, je veux dire : qu’entendez-vous? Vous
n’entendez
jamais le mot ‘territoriale’?
Faurisson :
Le mot de ‘territoriale’.
Interviewer :
Qu’entendez-vous à la place?
Faurisson :
Eh bien j’entends simplement : « La
solution
finale de la question juive ». Cette formulation donne à
penser
que ça signifiait l’extermination physique des Juifs. C’est du
moins
ce qu’on essaie de nous faire croire. Mais si vous rétablissez
le
mot de ‘territoriale’, vous voyez bien que l’intention des Allemands
c’était
de trouver après la guerre, parce que les Allemands avaient une
guerre à mener, c’était de trouver un territoire pour que
les Juifs puissent s’y installer. Mais les Allemands étaient
formels
là-dessus, ils ne voulaient pas de la Palestine. À tel
point
que les Allemands, avant la guerre et pendant la guerre, ont
cessé
de dire aux Alliés : « Vous trouvez les Juifs merveilleux?
Prenez-les! Mais à une condition. Les Juifs que nous vous
livrerons…
» et ils en ont livré les Allemands, « … devront
resté
en Angleterre. Interdiction pour eux d’aller en Palestine à
cause
du noble et vaillant peuple arabe qui a déjà suffisamment
souffert ». Et je viens vite à la fin, à d’autres
aspects,
et je dis ceci : l’intention criminelle n’a pas existé. Ce
qu’Hitler
a voulu c’est de neutraliser les Juifs. Ensuite essayer de leur trouver
un territoire qui pourrait être soit Madagascar, soit l’Ouganda,
soit un territoire en Russie, etc. Et Hitler n’autorisait pas
même
que l’on exécute un Juif parce qu’il était Juif. Cela
dit,
il faut bien être clair là-dessus, les Juifs ont
considérablement
souffert, comme les communistes ont beaucoup souffert puisqu’ils
luttaient…
Partie 4
(00:10)
Faurisson :
… contre le troisième Reich, mais
les
Allemands aussi. J’ai une formule qui vaut ce qu’elle vaut à
propos
de toute guerre. Voici ce que je dis. On devrait méditer un peu
là-dessus : « Toute guerre est une boucherie. Le vainqueur
est un bon boucher. Le vaincu est un mauvais boucher. À la fin
d’une
guerre, un vainqueur peut aux vaincus donner des leçons de
boucherie.
Il ne saurait lui donner des leçons de droit, de justice ou de
vertu
». Et pourtant, qu’est-ce que nous faisons depuis 1945? Nous ne
cessons
de donner des leçons de droit, de justice et de vertu aux
vaincu,
mais j’ajoute ceci : je ne suis pas, moi, en train de prendre la
défense
de l’Allemagne. Pendant la guerre étant enfant j’étais
très
anti-Allemand. Il faut bien que vous vous rendiez compte que quand on
dit
: « Hitler voulait tuer les Juifs et il a fait fabriquer une arme
spéciale pour cela. Le résultat ça l’a
été
6 millions de Juifs morts ». Ce chiffre est complètement
fou!
C’est l’équivalent de la population de la Suisse. Il faut que
vous
vous rendiez compte que en disant cela sans preuves, eh bien vous
accusez
le peuple Allemand, Adolf Hitler, Himmler…(inaudible). D’accord, mais
vous
accusez également, et ce que font les organisations juives : les
nations qui étaient du côté de l’Allemagne, les
pays
neutres comme la Suisse, vous accusez le Pape Pie XII à qui,
vous
dites : « Oh le Pape, mais il n’a rien fait contre ça!
».
Il a plaint les Juifs, il a essayé de les aider mais jamais le
Pape
Pie XII n’a dit : « Vous savez on est en train de les massacrer
systématiquement!
». Alors le Pape apparaît comme un complice. Mieux que
ça!
Allez visiter les musées juifs et vous verrez que les
accusés
sont aussi : Roosevelt à qui on dit : « Honte à
vous,
vous n’avez pas fait bombarder Auschwitz ». Vous accusez
Churchill.
Vous accusez De Gaulle. Vous accusez Staline. Vous accusez la Croix
Rouge.
Vous accusez le monde entier. Rendez-vous compte de cela.
(02:40)
Interviewer :
Accusent-ils aussi le peuple palestinien?
Faurisson :
Pardon?
Interviewer :
Accusent-ils aussi le peuple palestinien?
Faurisson :
Eh bien, ils ne peuvent pas à
proprement
parlé accuser le peuple palestinien, mais ils peuvent dire en
Palestine:
« Nous nous avons tellement souffert. Nous avons connu des
souffrances
tellement extraordinaires, que nous avons des droits spéciaux.
Nous
voulons cette terre et vous ne pouvez pas nous la refuser parce que
nous
avons tellement souffert ».
Interviewer :
Le peuple palestinien doit souffrir en
rédemption
des péchés du peuple juif?
Faurisson :
Alors non! C’est pas les
péchés
du peuple juif, non! Ça serait les souffrances…
Interviewer :
Souffrances? Absolument
(03:29)
Faurisson :
… Oui! C’est ça! Les souffrances du
peuple
juif. Et paraît-il à cause des péchés commis
par les Européens, les Américains, etc. Or, ça n’a
pas existé. Alors moi je voudrais qu’une chose soit bien claire.
Je ne fais pas de politique. Je suis vraiment apolitique. Je ne prends
pas spécialement la défense du vaincu, non. Je dis
simplement
: « Quand on accuse! On doit toujours fournir des preuves. Et
quand
on accuse presque le monde entier, on doit avoir des preuves nombreuses
et solides. Or elles ne sont ni nombreuses, ni solides. » Et
c’est
ce qu’on appelle exactement : une calomnie. Alors vous comprenez
qu’avec
les propos que je tiens, et que j’illustre dans de nombreux livres,
ainsi
que tous les révisionnistes, parce que la littérature
révisionniste
est considérable et il faut aller la consulter notamment sur
Internet,
eh bien, on se trouve quand même devant un mouvement
générale
de protestation contre une immense calomnie, contre une injustice. Ne
venez
pas me demander de me taire, ce n’est pas possible.
Interviewer :
Merci professeur Faurisson de nous avoir
consacré
cette demi-heure.
Faurisson :
Je vous en prie.
Fin
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